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A QUAND LA FIN DES INTOUCHABLES  EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO?

Toute vie humaine ayant valeur égale… tel aurait pu être l'article premier de la nouvelle constitution congolaise. Une façon de mettre fin à une certaine gestion villageoise de la République. On avait cru le fameux démon de l'intouchabilité disparaître à tout jamais avec la chute et le départ des mobutistes et de toute sa ribambelle de vrais et faux généraux, ceux là qui sautaient, comme Mobutu lui-même d'ailleurs, du caporal au Colonel. Mais voilà ce qu'on craignait refaire surface, avec l'arrivée de ces nouveaux généraux hérités et saupoudrés dans la république à la merci des fameux accords, sans qu'un besoin de les avoir ne puisse avoir été senti. D'ailleurs, Dieu seul sait la valeur exacte de leurs galons et leurs vrais cursus. Une chose est vraie, leur prime de guerre de la gestion collégiale imaginée par on ne sait quel stratège, fait plus de mal que du bien à la paisible population déjà aux prises avec la lutte quotidienne de survie.

Le fait se passe de tout commentaire. Ce sont nos confrères de la radio Top Congo FM, émettant de Kinshasa et captée de par le monde par la magie de l'Internet, qui ont crée la sensation et la rancœur des auditeurs, surtout de l'extérieur. Aux croisements des avenues Bongolo et Kimwenza, dans la commune de Kalamu, à Kinshasa, un minibus driver a été assassiné SUR ORDRE D'UN GENERAL. Que reprochait le fameux général à l'infortuné conducteur du minibus ? Sa seule peccadille fut d'avoir FROLER SA VOITURE MERCEDES… Incroyable. On se croirait dans une republiquette des roitelets de brousse et de savane où les citoyens sont des sujets dont la vie ne dépend que du bon vouloir du chef.

De deux choses l'une : soit que nos confrères exagèrent les faits, soit que nous sommes-là dans une preuve d'une des dernières républiques bananières de la planète, domaine des intouchables. Mais, en entendre le reportage sur les lieux, selon un témoignage recueilli d'un témoin oculaire sur les lieux et diffusé, le chauffeur du minibus avait simplement percuté de côté la Mercedes de fameux général. Lorsque le chauffeur sorti de son minibus pour s'excuser auprès de ce dernier, au vu de ce qui est arrivé à sa voiture, le général donna l'ordre à son garde du corps de tirer sur le chauffeur. Ce dernier, comme ils prétextent que les ordres sont les ordres, mêmes les plus ignominieux, s'exécuta et tira à bout portant sur le chauffeur du minibus qui succomba sur le champ. Le corps du chauffeur ainsi tué fut transporté d'abord à Yolo Médical, tout à côté, avant d'être acheminé chez lui. Incroyable…

Qui aurait pu penser qu'à quelques mois des élections, après le vote au referendum de la constitution, après la fin des guerres, avec la chute et la fuite des Mobutistes et leurs corollaires des intouchables, nous soyons encore témoins du retour, presque du néant si pas de la forêt, de cette race des rapaces, assoiffés non pas seulement des biens matériels, mais se croyant comme des petits dieux sur terre, pouvant mettre fin à une vie humaine à volonté. En attendant que nos confrères nous en disent plus sur l'identité du général, sur le nom de l'infortuné chauffeur et en espérant que un Conseil de guerre statuera sur cet assassinat odieux, il conviendrait d'apostropher les auteurs de tels crimes contre l'humanité. Encore une fois, toute vie humaine ayant valeur égale. Affaire à suivre.

Norbert X MBU-MPUTU, United Kingdom
norbertmbu@yahoo.fr

Congo Vision   
29/1/06 


FIN D'UN BEAU SPECTACLE A LONDRES : LA MORT DE LA BALEINE

Ils étaient nombreux les londoniens et touristes qui avaient pris d'assaut les rives de la Tamise (The Thames), ce fleuve qui traverse la capitale britannique, pour contempler, depuis le week end dernier, une baleine venue échoué sur ses eaux, non loin du Parlement. La dernière qu'une baleine est ainsi apparu sur la Tamise, ce fut en 1913. Mais, lorsqu'on mesure la distance qui sépare Londres de l'estuaire de la Tamise, on se demande comment l'animal marin, l'une des espèces protégées et vivant toujours dans les eaux marines profondes, aie pu venir échouer à cet endroit si lointain et quasi sec. Elle était certainement en mal de mer et ce sont les marrées basses qui l'ont ainsi surprise, offrant un spectacle gratuit aux curieux. Ce fut un train de passage sur l'un des ponts qui l'a vu premier. Les passagers avaient cru à un cauchemar en plein jour.

Pendant ces jours donc on pouvait ainsi voir la baleine se démener et se débattre dans un élan de struggle for life apocalyptique. Aux dires des experts, elle avait sûrement un problème de santé car elle se déplaçait difficilement et était incapable de regagner, seule, les eaux profondes. C'était une vraie veille d'arme autour du cétacé se nourrissant des crustacés dont la chasse fut interdite en 1987, après que l'homme l'ait chassé surtout pour sa viande et sa graisse pouvant atteindre 30 tonnes par animal. Police, vétérinaires et autres experts patrouillaient, jours et nuits, autour de l'animal, qui plongeait et remontait à la surface pour expirer l'air, sous ces eaux moins profondes à cet endroit. Un vrai spectacle qui attira des curieux et des touristes nombreux. Mille noms lui furent donnés par la presse. Les chaînes de télévision étaient toutes au rendez-vous pour diffuser, en direct, le spectacle. Personne ne voulait rater le scoop.

Pour sauver le mammifère marin, il a été décidé de pouvoir le ramener vers les eaux profondes, dans une vraie opération de sauvetage délicate. Un système des ballons d'air servant de ventouses a été utilisé pour hisser la baleine sur un bateau, avec une grue et, du haut de 4 mètres et avec son poids, pour la permettre d'arriver à l'estuaire, des quantités d'eau lui était versées pendant tout le parcours. Hélas, malgré toute la délicatesse et tout le savoir faire des experts, l'animal marin a succombé avant la fin de son voyage. Tout a été essayé, en vain. Le coût de l'opération de sauvetage s'élève à 100.000 Livres sterling.

Les différents experts s'attellent maintenant à en savoir la cause profonde de cette mort et surtout tenter de comprendre le mystère de ce gros animal marin venu échouer très loin de son milieu naturel de vie. Valete balaena !

Norbert X MBU-MPUTU, United Kingdom
norbertmbu@yahoo.fr

Congo Vision   
29/1/06 


OUGANDA CONDAMNE, ET APRES ?

La décision de la Cour International de la Haye de condamner l'Ouganda pour avoir agresser le Congo-Kinshasa devra susciter mille questions et surtout mille analyses. Car, la Cour n'est venu que confirmer ce que d'aucun savait et que l'Ouganda, avec son arrogance légendaire d'être la plaque tournante de la politique anglo-américaine en Afrique Centrale, ne voulait jamais accepter. Certes, il faudra penser au dédommagement et autres conséquences logiques de l'arrêt de la Cour, mais il serait aussi intéressant d'en tirer les conséquences du côté congolais.

Si la Parlement était sérieux, il aurait déjà siégé sur le sujet. En effet, si on doit s'accorder au principe latin qui dit : Causa sublata, tollitur effectus (lorsque la cause s'enlève, les effets aussi s'enlèvent), maintenant que la parrain de la guerre est condamné, ne devait-on pas pensé aussi à la condamnation, peut-être par d'autres Cours, des parrainées ? Au clair, si l'Ouganda a fait sa guerre pour les ressources naturelles du Congo et nullement pour apporter la démocratie au congolais, ne devait-on pas aussi condamner, par des Cours locales, des chefs de guerres qui ont bénéficié de cette complicité manifeste dans le rapt et les tueries ? Sinon, il faudra peut-être décider de les voir frapper d'illegibilité.

Du côté de l'opinion publique congolaise, on est en droit de croire que la Cour Internationale ne s'arrêtera pas en chemin. L'Ouganda n'étant pas le seul pays à avoir traversé ses frontières pour agresser le Congo. Qu'en est il du Rwanda et du Burundi ? Wait and see , disent les britanniques.

Norbert X MBU-MPUTU, United Kingdom
norbertmbu@yahoo.fr

Congo Vision   
29/1/06 


RDC-CAN 2006 : MENSONGE D'ETAT OU ETAT DES MENSONGES ?

Il faudra se poser cette question. Quelques jours avant le début de la CAN en Egypte, une certaine presse nous rabattu oreilles et rempli Email et web de l'assurance que cette fois-ci le gouvernement de transition, voulant montrer qu'il est différent de tout la racaille qu'on a eu et connu, a livré plusieurs centaines de millions de dollars pour la participation de notre équipe national à ce rendez-vous africain du football. Même les arriérés de l'entraîneur Claude Le Roy seraient aussi libérés en même temps. Nous avions poussé un ouf de soulagement.

Hélas, pour eux, qui a bu boira, la vérité vient de s'éclater au grand jour. En tout cas, c'est la capitaine Trésor Lua Lua Lomama, joueur de Portsmouth, au sud de l'Angleterre, qui le révèle à la presse britannique. A en croire notre confrère de THE SUN de ce lundi 23 janvier, Trésor a révélé que les joueurs ont encore discuté, comme d'habitude, jusqu'à 4 heures du matin, pour réclamer leur argent. S'il faudra utiliser les mots crus. En tant que footballeur professionnel évoluant dans le Premiership britannique, il n'a certes pas besoin de cet argent, mais dans sa position de capitaine, il doit trouver une réponse pour les autres. Incroyable… Il révèle ainsi avoir eu un entretien personnel avec le président Kabila qui a rassuré le capitaine que l'argent serait payé (cash would be paid). Le problème aurait pu avoir été résolu bien avant le tournoi….On se souviendra de la belle époque en méditant sur deux refrains : « Lokuta ekoma laissez-passer » , puis, « Où est le sérieux ? »

Norbert X MBU-MPUTU, United Kingdom
norbertmbu@yahoo.fr

Congo Vision   
29/1/06 


 
 
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