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Composition du nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo

AFP

26 nov. 07 - 09h22

KINSHASA, 26 nov 2007 (AFP) - Voici la composition du nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) dirigé par le Premier ministre Antoine Gizenga, publiée lundi matin.

Il s'agit du deuxième gouvernement de la IIIe République, issu des élections de 2006 qui ont mis un terme à une transition politique entamée en 2003 après une guerre régionale de près de cinq ans sur le sol congolais.

Ministres d'Etat:

- Agriculture et Développement rural: François-Joseph Nzanga Mobutu
- Intérieur, Décentralisation et Sécurité: Denis Kalume Numbi
- Ministre d'Etat près le président de la République: Nkulu Mitumba Kilombo

Ministres

- Ministre près le Premier ministre: Godefroid Mayobo
- Affaires étrangères et Coopération internationale: Antipas Mbusa Nyamwisi
- Défense nationale et Anciens combattants: Chikez Diemu
- Justice et Droits humains: Mutombo Bakafwa Nsenda (nouveau)
- Relations avec le Parlement: Adolphe Lumanu Mulenda Bwana Nsefu (nouveau)
- Plan: Olivier Kamitatu Etsu
- Finances: Athanase Matenda Kyelu
- Budget: Adolphe Muzito
- Portefeuille: Jeannine Mabunda Lioko
- Economie nationale et Commerce: André-Philippe Futa (nouveau)
- Communication et Médias: Emile Bongeli (nouveau)
- Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction: Pierre Lumbi Okongo
- Industrie et PME: Simon Mboso Kiamputu
- Transports et Voies de communication: Charles Mwando Simba (permuté)
- Genre, Famille et Enfant: Philomène Omatuku Atshakawo Akatshi
- Enseignement supérieur, universitaire et Recherche scientifique: Léonard
Masuga Rugamika (nouveau)
- Enseignement primaire, secondaire et professionnel: Maker Mwangu Famba
- Mines: Martin Kabwelulu Labilo
- Energie: Salomon Banamuhere Baliene
- Hydrocarbures: Lambert Mende Omalanga
- Postes, Téléphones et Télécommunications: Louise Munga Mesozi (nouvelle)
- Environnement, Conservation de la nature et Tourisme: José Endundo
(nouveau)
- Santé publique: Victor Makwenge Kaput
- Urbanisme et Habitat: Sylvain Ngabu Chumbu (permuté), [Note de Congo Vision: ce ministre s'est discredité par son traitement sauvage des deux journalistes; il n'a donc pas sa place au gouvernement... seul le PM Gizenga ne le comprend pas...il encourage l'impunité]
- Affaires foncières: Edouard Kabukapwa Bitanga (nouveau)
- Emploi, Travail et Prévoyance sociale: Marie-Ange Lukiana Mufwankol
- Fonction publique: Simon Ikenge Lisembola
- Affaires sociales, Action Humanitaire et Solidarité nationale:
Jean-Claude Muyambo
- Culture et Arts: Esdras Kambale Baekwa (nouveau)
- Jeunesse et Sports: Willy Bakonga (nouveau)

Vice-ministres:

- Intérieur: Joseph-Dovel Mpango Okundo
- Affaires étrangères: Ignace Gata Mavita wa Lufuta (permuté)
- Congolais de l'étranger: Colette Tshomba Ntundu
- Défense et Anciens combattants: Luc Amuri wa Mukulu Take (nouveau)
- Droits humains: Claude Baziguye Nyamugabo (nouveau)
- Finances: César Lubamba Ngimbi (nouveau)
- Budget: Célestin Mbuyu Kabango
- Travaux publics: Gervais Ntirumenyerwa Kimonyo
- Mines: Victor Kasongo Shomary
- Développement rural: Bonane Ya Ngazi (nouveau)
- Recherche scientifique: Zachée Rugabisha Nsengi Nyumva (nouveau)
- Enseignement professionnel: Arthur Sedeya Ngamo Zabusu (nouveau)

© Congo Vision


Gouvernement : on reprend les mêmes, on recommence …

Par  Le Potentiel

Mécontentements au sein de la Majorité présidentielle

Le remaniement est chose faite. C'est l'occasion pour l'opinion de chercher à comprendre les vrais enjeux qui ont présidé au choix de nouveaux acteurs du deuxième gouvernement d'Antoine Gizenga. Des analyses vont dans tous les sens pour tirer le fil qui aurait guidé ce choix. La composition de la nouvelle équipe Gizenga soulève donc quelques questions. Aujourd'hui, le peuple est plus que médusé. Car, pour certains, le remaniement fort médiatisé n'est pas à la hauteur des attentes de la population qui avait voulu voir dans les nouveaux hommes de Gizenga le reflet du renouveau, notamment en terme d'efficacité, d'action et de dynamisme, caractère qui a fortement fait défaut à la première équipe. Malheusement, pour son deuxième gouvernement, Gizenga n'a trouvé mieux que de revenir aux mêmes acteurs, en tout cas presque. Parmi les acteurs de l'AMP,ce remaniement n'est ps fait pour contenter tout le monde. Déjà, on relève des frustrations. Beaucoup estiment qu'ils n'ont été consultés. Si cette nouvelle se vérifie, elle risque de faire plus de mal que de bien à l'édifice AMP. Aux ténors d'agir avec tact pour gérer ces frustrations et dilligence pour corriger ce qui mérite de l'être. Mais au-delà, qu ‘est-ce que le peuple peut attendre de Gizenga II ? C'est l'interrogation fondamentale qui transparait de la nouvelle équipe gouvernemntale proposée aux premières heures d'hier lundi par Antoine Gizenga.

Finie la veillée d'armes au sein des partis politiques. Le remaniement tant attendu du gouvernement Gizenga est enfin intervenu même si l'événement a eu lieu à des moments indus qui soulèvent des interrogations comme si l'on venait de célébrer une « grande messe  noire».

Qu'à cela ne tienne. Il faudra maintenant se ressaisir et s'interroger pour savoir si l'objectif visé qui consiste à rendre l'action du gouvernement plus efficace, en prenant en compte toutes les observations émises jusqu'à ce jour, s'est traduit dans le choix opéré à travers les personnalités retenues et qui viennent de faire leur entrée dans le gouvernement. C'est-à-dire, la capacité des membres du gouvernement, la taille de l'équipe gouvernementale et autres opportunités - allusion faite à un gouvernement d'ouverture - pour consolider les acquis de la réconciliation nationale et de l'excellence.

Dans le premier cas, il est important de souligner que ce remaniement devrait avoir, entre autres buts, de susciter un « second souffle » au sein de l'équipe gouvernementale. Aujourd'hui, par ce remaniement, en reprenant les mêmes pour recommencer, quel souffle magique va-t-on insuffler pour un second coup de rein ? . Il est donc acquis que le débat national deviendra sûrement intéressant et le Gouvernement n'est plus à l'abri des sévères interpellations.

En second lieu, il faut reconnaître que le Premier ministre a pris en compte les observations émises sur la taille du gouvernement. De 61 membres, l'équipe gouvernementale en compte actuellement 45. On s'attendait à ce que Gizenga égale le record de Patrice Lumumba de 1960. Alors Premier ministre, il ne disposait que de 11 ministres et d'un seul secrétait d'Etat près la Défense nationale, en la personne de Joseph-Désiré Mobutu. C'est un bel exercice auquel il s'est adonné tout de même dès lors que le budget du gouvernement est celui de l'austérité.

Mais par contre, il n'y a pas eu d'ouverture à l'endroit des personnalités de l'Opposition, ni celles indépendantes, mais alliées à l'Opposition.

Le rapport des forces

Evidemment, le seul fait d'avoir réduit la taille du gouvernement peut-il rendre son action efficace ? La crainte réside dans le chef de ceux qui n'ont pas été bougés de verser dans l'arrogance et croire qu'ils sont là pendant toute la législature.

En fait, il est établi que Gizenga a maintenu les 3/4 de l'équipe sortante. Quasiment, c'est la même équipe qui a été reconduite. Dans cette nouvelle équipe, le PPRD dispose de 14 postes ministériels dont 1 ministre d'Etat, 11 ministres et 2 vice-ministres (Défense, santé, relations avec le Parlement, Communication et Médias, Genre, Famille et Enfant ; EPSP ; Energie, PTT Travail, Intérieur). Le Palu, outre le Premier ministre aligne 4 ministres, Près le Premier ministre, Budget, Mines, Urbanisme et 1 vice-ministre ; Udemo 1 ministre d'Etat  à l'Agriculture); le MSR (Infrastructures et Travaux publics) 1 ministre, les Forces du Renouveau ,3 ministres ( Affaires étrangères, Plan, Industrie et Petites Entreprises) et 1 vice-ministre, ; l'UNAFEC 1 ministre (Affaires foncières) ; Unadef 1 ministre ( Transports et Communications) ; le PDC 1 ministre ( Environnement, Conservation de la nature et Tourisme) et vice-ministre ; Panu, 1 ministre ( Economie nationale et Commerce) ; le CCU 1 ministre ( Hydrocarbures) et la Société civile 1 ministre ( Finances).Dans l'ensemble ; les rapports de l'alliance ont été sauvegardés.

Toutefois, s'il s'est agi de cette  « équipe qui gagne », autant se résoudre maintenant, vite et bien, à réajuster le tir en vue de donner une nouvelle impulsion à l'action du gouvernement au regard de grands défis à relever.

Force nous est de rappeller qu'à la mise en place de l'équipe précédente, l'on s'attendait de cette équipe gouvernementale des « signaux forts » en vue de restaurer l'autorité de l'Etat, assainir l'environnement politique et économique pour mobiliser les énergies nécessaires. Des préalables à même de dégager la « vision » des dirigeants de la RDC à gérer les grandes questions nationales, régionales et internationales. Sur ce point de vue, les avis sont demeurés largement partagés quant à l'existence d'un « leadership fort » pour canaliser toutes ces ambitions légitimes. Il est important de corriger à tout prix cette image.

Frustrations en perspective

Dans cet exercice de remaniement qui était devenu incontournable, le problème réel qui se pose est celui de la gestion des humeurs au sein des partis politiques. Si la taille du gouvernement est réduite, l'on vient d'assistera à la fusion de plusieurs ministères. Il y a donc eu des concessions, certainement, de part et d'autre. Or, telle ne semble être la procédure qui a présidé à ce remaniement.Car, quelques heures après sa publication, l'on apprend dans les couloirs de la Majorité présidentielle que des mécontentements seraient déjà enregistrés parmi les acteurs. Beaucoup se disent n'avoir pas été consultés pour obtenir ce remaniement. L'on ne serait pas surpris de voir les techniceins de cette opération chirurgicale appliquée à l'équipe Gizenga I revenir à la table pour revoir et au besoin corriger en vue d'éviter que l'édifice AMP n'implose. Et pourquoi pas procéder au rééquilibrage nécessaire.

Tenez. Le Palu a gardé quasiment tout son « monde ». Par contre, il a lâché le ministère de la Justice au profit du PPRD. Un poste très important. Les observateurs avertis de la politique congolaise avancent deux hypothèses. La première consiste à éviter des contradictions entre le Ministre de la Justice et le Procureur de la République. La deuxième s'inscrit dans le cadre de la pétition portant révision constitutionnelle liée à l'article 152 de relatif à la composition du Conseil supérieur de la Magistrature. Soit.

Les Forces du renouveau ont perdu 1 ministre d'Etat, Mbusa Nyamwisi. Il en est de même du MSR (Pierre Lumbi) et du Palu (Sylvain Ngabu Chumbu) ; deux alliés importants du PPRD. Comment ont-ils accueilli ce changement et quel est le climat au sein de leur parti ? Allusion faite à l'UDEMO qui a perdu le vice-ministère des Affaire étrangères. Ya-t-il une monnaie de rechange, c'est-à-dire un poste dans les Entreprises publiques ? La question est posée.

Frustrations, il y a lieu de le signaler quand on sait que l'Unafec a soulevé une situation complexe. Mais, c'est l'Unafec du président Kisimba qui dispose d'un poste ministériel (Affaires foncières), alors que celui de Kyungu n'est pas concerné. En plus, dans cette situation qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive, le ministère du Commerce extérieur a changé de titulaire par le fait de la fusion avec le ministère de l'Economie nationale.

Dans le PDC de l'honorable José Endundo, le chef du Parti lui-même est entré au gouvernement alors que jusque-là, Didace Pembe occupait ce poste au nom du Parti. Va-t-il encaisser le coup au nom de la discipline du Parti ?

Au demeurant, l'on attend également de Gizenga II des «signaux  forts » sur sa vision de gérer les grandes questions nationales, régionales et internationales. C'est sur ce point que portera le jugement.

© Congo Vision


Gouvernement Gizenga II : des réactions

Par  Le Potentiel

Le remaniement opéré au sein du gouvernement Gizenga suscite de nombreuses réactions de la part de différentes couches de la population congolaise. D'une part, on estime que la taille de l'équipe gouvernementale est toujours éléphantesque, par conséquent, il faut la réduire d'une manière drastique, non seulement pour des raisons budgétaires, mais aussi celles d'efficacité ; d'autre part, on avance que les mêmes figures qui reviennent et on risque de continuer à tourner en rond.

Me Liévin Ngondji (avocat de profession, activiste des droits de l'homme) : « Je suis satisfait de la réduction de l'équipe gouvernementale »

Selon Me Liévin, bien que l'immobilisme du gouvernement Gizenga I ne soit seulement pas dû à la taille éléphantesque de son équipe, il y a lieu de se dire quand même satisfait de sa réduction.

De façon générale, Gizenga II comprend les ténors du gouvernement précédent. Même ceux qui ne devraient pas être reconduits, à considérer leur prestation et comportement décrié en rapport avec les droits de l'homme par la population, s'y retrouvent !

En sa qualité d'activiste des droits de l'homme, Me Liévin Ngondji a déploré la suppression d'un ministère indépendant des droits de l'homme. « Les droits humains sont devenus un appendice du Ministère de la justice et garde des sceaux au moment où le ministre entrant avec des pouvoirs déjà réduits par la constitution sera préoccupé par les réformes de son secteur. Cela inquiète d'autant plus que l'Organisation des Nations unies (Onu) venait de supprimer à son tour la direction de sa branche spécialisée dénommée Haut commissariat des Nations unies pour les droits de l'homme (HCDH/RDC) sans aucune protestation de nos dirigeants. Est-ce un complot international contre les droits humains au Congo ou un découragement de la communauté internationale après avoir constaté que les pouvoirs publics ne se mettent jamais au pas en cette matière foulée aux pieds même par ceux qui sont sensés la protéger ? », s'est interrogé l'activiste des droits de l'homme. Sa crainte finale en rapport avec ce remaniement consiste en ce que les déçus du gouvernement Gizenga I n'aillent grossir les rangs des révisionnistes de la Constitution pour aménager leur retour au parlement au mépris de leurs suppléants, élus sur les mêmes listes qu'eux.

Me Maurice Buanga (avocat) : « Je reste indécis »

Pour Me. Maurice Buanga, il est encore tôt d'émettre des critiques sur la nouvelle équipe gouvernementale. « Si je peux parler en terme de bilan du gouvernement sortant, c'est un échec. Tout va de mal en pis : les difficultés de transport, l'état très défectueux des routes, les conditions de vie des travailleurs très médiocres, etc. Rien n'a changé, la chance de réussite s' amenuise de plus en plus. Je reste indécis sur l'apport positif que peuvent amener ceux qui entrent au gouvernement «Un fonctionnaire ayant requis l'anonymat, apprécie à juste titre la réduction de l'équipe de membres du gouvernement. C'est le seul élément positif. «Comme l'équipe est réduite à quarante-cinq membres, je souhaite que l'argent que percevait les ministres sortants, soit versé au ministère de la Fonction publique. Ce sera un plus en faveur des fonctionnaires qui ne cessent de réclamer l'augmentation de salaire.»

Papy Elema, étudiant à l'Institut facultaire des sciences de l'information et de la communication (Ifasic)

L'échec du gouvernement Gizenga I saute aux yeux. «Lorsqu'on parle du remaniement, cela signifie aussi que l'ancienne équipe n'a pas bien travaillé. La misère demeure comme par le passé. Nous n'avons senti aucune différence pendant toute une année. Aux ministres entrant, je leur demande de gérer d'une manière différente de leurs prédécesseurs en apportant du nouveau »

Jérôme Bonso (activiste des droits de l'homme) : « Mettre fin à l'impunité »

Activiste des droits de l'homme, Jérôme Bonso note que ce remaniement tombe à point nommé. « Je soutiens que l'équipe gouvernementale, dans sa mission de présenter le budget, doit être restreinte et dynamique afin que cette réalisation puisse avoir un impact visible auprès de la population et qu'elle puisse contribuer aussi à la concrétisation des cinq chantiers du chef de l'Etat, Joseph Kabila. Ceux-ci, une fois mis en exécution, contribueront à la résolution de plusieurs problèmes, notamment la réhabilitation des infrastructures routières qui, en ce qui concerne la ville de Kinshasa notamment, sont déplorables. Conséquence : des embouteillages perturbent la circulation routière.

Je pense que la nouvelle équipe gouvernementale devrait changer son fusil d'épaule en s'impliquant dans la création d'une classe moyenne en République démocratique du Congo. D'autre part, J'ai condamné le tribalisme et le clientélisme politique dans le chef d'un ministre ou d'un vice-ministre. « C'est l'intérêt de la nation qui devra être privilégié » et je plaide pour qu'une somme d'argent conséquente soit prévue pour l'organisation des prochaines élections locales, et que l'apport extérieur ne soit qu'un appoint. Car, cela relève aussi de la souveraineté d'un Etat.

Je salue particulièrement la création du ministère de la Justice et des Droits humains qui devra mettre fin à l'impunité et donner de l'impulsion pour faire respecter la loi quel que soit le rang social qu'on occupe. Je saisis cette opportunité pour demander que l'on mettre de l'ordre dans la révisitation des contrats miniers et de la réhabilitation de la Gécamines et dans le paiement des salaires des agents de la Miba ».

Dr Buasa bu Tsumbu (acteur politique) : « Le peuple attend des actes concrets »

« Ce remaniement longtemps attendu, arrive au moment du dépôt de projet du budget 2008 par le premier ministre au parlement. Heureusement, pour le gouvernement, les deux ministres les plus impliqués dans l'élaboration du budget, en l'occurrence les ministres du Budget et du Plan sont maintenus à leurs postes. Le chef de l'Etat et le Premier ministre semblent avoir tenu compte des observations faites par les membres de l'Union pour la nation (UN).

Mais, je ne suis pas totalement satisfait du fait que certains ministres qui avaient des dossiers brûlants soient maintenus. Toutefois, le peuple attend des actes concrets ».

Achille Mutombo Tshiayi (Codes) : « Nous sommes dubitatifs »

Pour Achille Mutombo Tshiayi, président de la Convention des démocrates socialistes (CODES), parti d'opposition extra-parlementaire proche d'Etienne Tshisekedi, le gouvernement n'a pas changé. Le seul point positif reste la réduction de la taille de l'actuel gouvernement. Cette réduction influe sur le plan financier, car l'argent qu'on payait à tous ces ministres pourrait servir à autre chose s'il est bien géré.

Concernant les personnalités, ce sont les mêmes qui reviennent. Des ministres ayant géré de la manière que l'on connaît. Cette fois-ci, on espère qu'ils pourront se rattraper.

« Nous demeurons dubitatifs quant à la performance de ce nouveau gouvernement, dit remanié », a-t-il précisé.

Romain Muntomoy (syndicaliste) : « Bienvenu au gouvernement Gizenga II »

« Le remaniement tant attendu du gouvernement est le bienvenu. Toutefois, la taille de la nouvelle équipe gouvernementale est éléphantesque.

L'équipe aurait dû être réduite de soixante à trente membres et, à la rigueur, trente-deux membres. Cela, pour des raisons d'efficacité. Je me réfère à la première équipe gouvernementale mise sur pied à l'accession du pays à l'indépendance. Cette équipe comptait onze ministres et un secrétaire d'Etat ».

Professeur Fabu Constantino (enseignant à l'INA) : « Ce remaniement est une bonne chose »

« Ce remaniement est une bonne chose, mais, il fallait creuser davantage. Pour une meilleure compression budgétaire, je m'attendais à la fusion de plusieurs ministères, notamment celui des Finances avec le Portefeuille, le Plan avec le Budget, les Mines, l'Energie avec les Hydrocarbures, l'Urbanisme et Habitat avec les Affaires Foncières. Le ministère de la Culture et Arts devait être fusionné avec celui de la Jeunesse et Sport.

A partir du moment où le Parlement est une des institutions du pays, le ministère des relations avec le Parlement ne sert à rien. La reconduction de certains ministres jugés incompétents ne m'inspire pas confiance. En outre, avant de remanier l'équipe gouvernementale, il aurait fallu que le Premier ministre défende d'abord son budget au Parlement. »

Nathalie (étudiante à l'INA) : « Je suis contente de l'équipe remaniée »

« Quand il y a insatisfaction, il faut chercher à rectifier le tir. Cela prouve à suffisance qu'il y a la démocratie. Mais, il faut que ces ministres soient compétents et soucieux du développement du pays. Je soutiens l'équipe remaniée ».

INTERPRETATIONS DE LA POPULATION LUSHOISE

Selon radiookapi.net, le remaniement ministériel intervenu très tôt lundi est diversement interprété par les habitants de Lubumbashi. Pour les uns, la réduction des ministères pourrait avoir un impact positif sur le fonctionnement du gouvernement. Pour les autres, on prend les mêmes et on recommence, donc, rien ne peut changer.

« Nous sommes très contents du remaniement qui vient de se faire. Nous demandons à la nouvelle équipe de donner un nouveau dynamisme et de s'occuper du social de la population », affirme un habitant. Un fonctionnaire interrogé rappelle qu'au début, 60 ministères était un peu trop. Sur le terrain, poursuit-il, on ne sent pas l'action du premier gouvernement. « » Ce n'est pas le nombre qui compte, ce sont les animateurs. Nous sommes habitués au Congo d'avoir beaucoup de remaniements sans changements », a résigné, un jeune homme.

Sceptique, un autre habitant déclare : « Jusque-là, c'est presque les mêmes personnalités qui sont là. Nous les attendons sur le terrain pour voir si elles peuvent encore ajouter une nouvelle donne à ce qu'elles ont réalisé avant »

Enfin un homme s'interroge : « Je ne sais pas pourquoi ils ont pensé à ce nouveau remaniement. Si c'est pour remercier leurs amis de l'AMP [Ndlr : l'AMP est l'Alliance pour la Majorité présidentielle, famille politique du président Joseph Kabila], ils auront à nommer tous les six mois ou chaque année jusqu'à la fin du mandat de cinq années, il vont satisfaire tous les membres. Mais s'ils l'ont fait pour que le Congo évolue bien, tant mieux.»

PROPOS RECUEILLIS PAR HILAIRE KAYEMBE, FLORENT NLUNDA N'SILU, DAVID TSHALA, SYLVAIN KAPUYA ET JOHN KABEYA

© Congo Vision


RDC: le président Kabila remanie son gouvernement

AFP

26 nov. 07 - 08h51

KINSHASA, 26 nov 2007 (AFP) - Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a procédé au remaniement de son gouvernement où dix nouveaux ministres et cinq vice-ministres ont fait leur entrée aux termes d'une ordonnance lue lundi à la télévision nationale.

Ce remaniement, attendu depuis plusieurs jours, réduit la taille de l'équipe gouvernementale qui passe de 61 à 46 membres, et créé un nouveau portefeuille chargé des "Relations avec le parlement".

La nouvelle équipe comprend cinq femmes, dont quatre ministres et une vice-ministre.

En outre, deux des cinq postes de ministre d'Etat, autrefois assumés par les ministres des Affaires étrangères et des Infrastructures, ont été supprimés. Plusieurs portefeuilles ont été également fusionnés.

Le chef de l'Etat a également créé deux commissions gouvernementales qui seront présidées chacune par un ministre d'Etat. Il s'agit de la commission politique, sociale et culturelle et de la commission économique et des infrastructures.

© Congo Vision


Remaniement : réactions du MLC et du RCD

Kinshasa | 26 Novembre 2007 à 16:33:25

Le MLC, parti de Jean-Pierre Bemba pense qu'en réduisant le nombre de ministres, Antoine Gizenga a rejoint son idée. Même perception au RCD d'Azarias Ruberwa où l'on estime que cette réduction n'est que minime. Ces deux partis de l'opposition trouvent normal que leurs cadres ne soient pas concernés par cette restructuration, rapporte radiookapi.net

« Il est clair que dans ce régime démocratique, le MLC s'est inscrit dans la logique de l'opposition, une opposition démocratique donc responsable. Nous avons estimé dès la formation du premier gouvernement Gizenga que le MLC ne participait pas au gouvernement et jouait son rôle d'opposition démocratique. C'est logique que dans le remaniement présent, les cadres du MLC ne figurent pas. C'est clair », a indiqué Lucien Busa, l'un des cadres de ce parti.

S'agissant du remaniement, M. Busa déclare que son parti avait qualifié dès le départ le premier gouvernement d'éléphantesque. Aujourd'hui, le gouvernement le rejoint, conclut-il.
Pour sa part, le Rassemblement congolais pour la démocratie, RCD, estime qu'il n'y a qu'une petite diminution. C'est du moins ce que pense le sénateur Moise Nyarugabo : « C'est vrai qu'on a retouché. Mais le gouvernement est toujours composé de plus ou moins 45 personnes. C'est la première observation. La deuxième, il n'y a pas eu de changement dans le fond. Presque tout le monde est resté en place. Si c'était un remaniement qui devrait tenir compte de l'évaluation du gouvernement, en tout cas tout le monde a bien travaillé. On va donner encore de la chance à cette nouvelle équipe, peut-être qu'il peut y avoir des miracles .»

Me Moise Nyarugabo trouve normal que l'opposition n'y figure pas. Car dit-il, le gouvernement ou la coalition au pouvoir n'a pas décidé de former une large coalition, ou un gouvernement d'union nationale.

Okapi

© Congo Vision


Remaniement : quels sont les grands changements?

Kinshasa | 26 Novembre 2007 à 13:07:18

Le réaménagement gouvernemental de ce lundi introduit quelques changements au sein de l'Exécutif. De la réduction du nombre de ministères, de 60 à 45, à la création d'un nouveau ministère, en passant par l'entrée de quelques nouvelles figures, radiookapi.net fait le point.

D'abord, Il n'y a plus que 3 ministres d'Etat au lieu de 6 et 30 ministres au lieu de 34.
Il ne reste que 12 vice-ministres là où il y en avait 20. Conséquences logiques de cette réduction : certains ministères sont fusionnés. Par exemple, le ministère de l'Environnement et le ministère du Tourisme ne font plus qu'un seul : le ministère de l'Environnement, Conservation de la nature et Tourisme. Il en est ainsi d'autres six ministères qui sont aujourd'hui la fusion des 12 autres.
Il y a ensuite la création de deux commissions ministérielles qui seront présidées par un ministre d'Etat. Une pour la politique, le social et le culturel et l'autre pour l'Economie et les Infrastructures. Une autre nouveauté, c'est la création d'un ministère chargé des relations avec le parlement.
Au plan politique, les grands partis contributeurs de l'AMP comme le Palu, le PPRD, le MSR et la Codeco gardent la majorité de leurs postes.

Et sur le plan géopolitique, ce remaniement a tenu compte de l'équilibre entre les provinces, chacune avec deux représentants au moins, a estimé la présidence de la République. Il y a aussi de nouvelles entrées. C'est notamment celle de Jose Edundo a l'Environnement. Cet ancien ministre des Infrastructures avait été révoqué du gouvernement de transition en janvier 2005 après un rapport parlementaire sur la la mauvaise gestion. Philippe Futa fait aussi son entrée à l'Economie nationale. Ancien ministre des Finances, il a piloté la plate-forme qui a mené Joseph Kabila au pouvoir.

Le dégraissage du gouvernement touche également les femmes. Au lieu de 9 auparavant, la nouvelle équipe n'en compte que 5 dont 4 ministres et une vice-ministre.

Okapi

© Congo Vision


Kabila remanie

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a procédé au remaniement de son gouvernement où dix nouveaux ministres et cinq vice-ministres ont fait leur entrée aux termes d'une ordonnance lue lundi à la télévision nationale. Ce remaniement, attendu depuis plusieurs jours, réduit la taille de l'équipe gouvernementale qui passe de 61 à 46 membres, et créé un nouveau portefeuille chargé des "Relations avec le parlement".

La nouvelle équipe comprend cinq femmes, dont quatre ministres et une vice-ministre.

En outre, deux des cinq postes de ministre d'Etat, autrefois assumés par les ministres des Affaires étrangères et des Infrastructures, ont été supprimés. Plusieurs portefeuilles ont été également fusionnés.
Le chef de l'Etat a également créé deux commissions gouvernementales qui seront présidées chacune par un ministre d'Etat. Il s'agit de la commission politique, sociale et culturelle et de la commission économique et des infrastructures.

Les portefeuilles clés, notamment l'Intérieur, les Affaires étrangères ainsi que les Finances restent entre les mains des hommes de Kabila.
Le portefeuille de la Justice auquel est attaché celui des Droits humains revient à Mutombo Bakafwa Nsenda, un ancien dignitaire du régime du président Mobutu Sese Seko.

André-Philippe Futa, ancien ministre des Finances pendant la transition (2003-2006) et précédemment coordonnateur de l'Alliance de la majorité présidentielle (AMP), plate-forme électorale de M. Kabila, a été placé à la tête du ministère de l'Economie nationale.

Ont également fait leur retour au gouvernement, José Endundo Bononge (ancien ministre des Travaux publics et Infrastructures pendant la transition) qui prend l'Environnement et le Tourisme, ainsi que Emile Bongeli (ancien ministre de la Santé pendant la transition) qui est nommé à la Communication.

Ce remaniement a tenu compte aussi de l'équilibre géopolitique, selon la présidence de la République, qui affirme que chacune des onze provinces du pays est représentée par au moins deux membres.


Le nouveau gouvernement

Ministres d'Etat
- Agriculture et Développement rural: François-Joseph Nzanga Mobutu
- Intérieur, Décentralisation et Sécurité: Denis Kalume Numbi
- Ministre d'Etat près le président de la République: Nkulu Mitumba Kilombo

Ministres
- Ministre près le Premier ministre: Godefroid Mayobo
- Affaires étrangères et Coopération internationale: Antipas Mbusa Nyamwisi
- Défense nationale et Anciens combattants: Chikez Diemu
- Justice et Droits humains: Mutombo Bakafwa Nsenda (nouveau)
- Relations avec le Parlement: Adolphe Lumanu Mulenda Bwana Nsefu (nouveau)
- Plan: Olivier Kamitatu Etsu
- Finances: Athanase Matenda Kyelu
- Budget: Adolphe Muzito
- Portefeuille: Jeannine Mabunda Lioko
- Economie nationale et Commerce: André-Philippe Futa (nouveau)
- Communication et Médias: Emile Bongeli (nouveau)
- Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction: Pierre Lumbi Okongo
- Industrie et PME: Simon Mboso Kiamputu
- Transports et Voies de communication: Charles Mwando Simba (permuté)
- Genre, Famille et Enfant: Philomène Omatuku Atshakawo Akatshi
- Enseignement supérieur, universitaire et Recherche scientifique: Léonard Masuga Rugamika (nouveau)
- Enseignement primaire, secondaire et professionnel: Maker Mwangu Famba
- Mines: Martin Kabwelulu Labilo
- Energie: Salomon Banamuhere Baliene
- Hydrocarbures: Lambert Mende Omalanga
- Postes, Téléphones et Télécommunications: Louise Munga Mesozi (nouvelle)
- Environnement, Conservation de la nature et Tourisme: José Endundo (nouveau)
- Santé publique: Victor Makwenge Kaput
- Urbanisme et Habitat: Sylvain Ngabu Chumbu (permuté)
- Affaires foncières: Edouard Kabukapwa Bitanga (nouveau)
- Emploi, Travail et Prévoyance sociale: Marie-Ange Lukiana Mufwankol
- Fonction publique: Simon Ikenge Lisembola
- Affaires sociales, Action Humanitaire et Solidarité nationale: Jean-Claude Muyambo
- Culture et Arts: Esdras Kambale Baekwa (nouveau)
- Jeunesse et Sports: Willy Bakonga (nouveau)

Vice-ministres
- Intérieur: Joseph-Dovel Mpango Okundo
- Affaires étrangères: Ignace Gata Mavita wa Lufuta (permuté)
- Congolais de l'étranger: Colette Tshomba Ntundu
- Défense et Anciens combattants: Luc Amuri wa Mukulu Take (nouveau)
- Droits humains: Claude Baziguye Nyamugabo (nouveau)
- Finances: César Lubamba Ngimbi (nouveau)
- Budget: Célestin Mbuyu Kabango
- Travaux publics: Gervais Ntirumenyerwa Kimonyo
- Mines: Victor Kasongo Shomary
- Développement rural: Bonane Ya Ngazi (nouveau)
- Recherche scientifique: Zachée Rugabisha Nsengi Nyumva (nouveau)
- Enseignement professionnel: Arthur Sedeya Ngamo Zabusu (nouveau)

Publié le 26 novembre 2007.

Afrique Centrale

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Remaniement du gouvernement de la RDC


Kinshasa - Le président congolais, Joseph Kabila Kabange, a procédé dimanche tard dans la nuit au remaniement de son équipe gouvernementale qui passe de 61 à 46 membres, aux termes d'une ordonnance rendue publique lundi par la télévision publique.   
On note dans la nouvelle équipe la présence de cinq femmes, dont quatre ministres et une vice-ministre. Le nombre des ministres d'Etat est passé de cinq à trois, tandis que plusieurs portefeuilles ont été fusionnés.

Le président de la République a également créé deux commissions gouvernementales qui seront présidées chacune par un ministre d'Etat. Il s'agit de la commission politique, sociale et culturelle et de la commission économique et des infrastructures.
Les portefeuilles clés, notamment l'Intérieur, les Affaires étrangères ainsi que les Finances restent entre les mains des hommes de Kabila. Celui de la Justice, auquel est attaché celui des Droits humains, revient à Mutombo Bakafwa Nsenda, un ancien dignitaire du régime du président Mobutu Sese Seko.
André-Philippe Futa, ancien ministre des Finances pendant la transition (2003-2006) et précédemment coordonnateur de l'Alliance de la majorité présidentielle (AMP), plate-forme électorale de M. Kabila, a été placé à la tête du ministère de l'Economie nationale.
Ont également fait leur retour au gouvernement, José Endundo Bononge (ancien ministre des Travaux publics et Infrastructures pendant la transition) qui prend l'Environnement et le Tourisme, ainsi que Emile Bongeli (ancien ministre de la Santé pendant la transition) qui est nommé à la Communication.
Ce remaniement qui a pris en compte l'équilibre géopolitique, est marqué  par la représentation de chacune des onze provinces du pays qui a au moins deux membres. Un un nouveau portefeuille est également créé, chargé des "Relations avec le parlement".

La nouvelle équipe comprend est composé comme suit:

Ministres d'Etat :

   - Agriculture et Développement rural: François-Joseph Nzanga Mobutu
   - Intérieur, Décentralisation et Sécurité: Denis Kalume Numbi
   - Ministre d'Etat près le président de la République: Nkulu Mitumba Kilombo

Ministres

   - Ministre près le Premier ministre: Godefroid Mayobo
   - Affaires étrangères et Coopération internationale: Antipas Mbusa Nyamwisi
   - Défense nationale et Anciens combattants: Chikez Diemu
   - Justice et Droits humains: Mutombo Bakafwa Nsenda (nouveau)
   - Relations avec le Parlement: Adolphe Lumanu Mulenda Bwana Nsefu (nouveau)
   - Plan: Olivier Kamitatu Etsu
   - Finances: Athanase Matenda Kyelu
   - Budget: Adolphe Muzito
   - Portefeuille: Jeannine Mabunda Lioko
   - Economie nationale et Commerce: André-Philippe Futa (nouveau)
   - Communication et Médias: Emile Bongeli (nouveau)
   - Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction: Pierre Lumbi Okongo
   - Industrie et PME: Simon Mboso Kiamputu
   - Transports et Voies de communication: Charles Mwando Simba (permuté)
   - Genre, Famille et Enfant: Philomène Omatuku Atshakawo Akatshi
   - Enseignement supérieur, universitaire et Recherche scientifique: Léonard Masuga Rugamika (nouveau)
   - Enseignement primaire, secondaire et professionnel: Maker Mwangu Famba
   - Mines: Martin Kabwelulu Labilo
   - Energie: Salomon Banamuhere Baliene
   - Hydrocarbures: Lambert Mende Omalanga
   - Postes, Téléphones et Télécommunications: Louise Munga Mesozi (nouvelle)
   - Environnement, Conservation de la nature et Tourisme: José Endundo (nouveau)
   - Santé publique: Victor Makwenge Kaput
   - Urbanisme et Habitat: Sylvain Ngabu Chumbu (permuté)
   - Affaires foncières: Edouard Kabukapwa Bitanga (nouveau)
   - Emploi, Travail et Prévoyance sociale: Marie-Ange Lukiana Mufwankol
   - Fonction publique: Simon Ikenge Lisembola
   - Affaires sociales, Action Humanitaire et Solidarité nationale: Jean-Claude Muyambo
   - Culture et Arts: Esdras Kambale Baekwa (nouveau)
   - Jeunesse et Sports: Willy Bakonga (nouveau)

Vice-ministres :

   - Intérieur: Joseph-Dovel Mpango Okundo
   - Affaires étrangères: Ignace Gata Mavita wa Lufuta (permuté)
   - Congolais de l'étranger: Colette Tshomba Ntundu
   - Défense et Anciens combattants: Luc Amuri wa Mukulu Take (nouveau)
   - Droits humains: Claude Baziguye Nyamugabo (nouveau)
   - Finances: César Lubamba Ngimbi (nouveau)
   - Budget: Célestin Mbuyu Kabango
   - Travaux publics: Gervais Ntirumenyerwa Kimonyo
   - Mines: Victor Kasongo Shomary
   - Développement rural: Bonane Ya Ngazi (nouveau)
   - Recherche scientifique: Zachée Rugabisha Nsengi Nyumva (nouveau)
   - Enseignement professionnel: Arthur Sedeya Ngamo Zabusu (nouveau)

Le Signal du Continent /APA 

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Remaniement du gouvernement

( Xinhuanet 26/11/2007)

KINSHASA, 26 novembre (XINHUA) -- Le remaniement gouvernemental en République démocratique du Congo, est finalement intervenu dans la nuit de dimanche à lundi. Cette équipe gouvernementale est d'abord caractérisée par un équilibre régional et surtout la compression de l'équipe gouvernementale.

Le nombre des ministères a été ramené de 40 à 33. Autre nouveauté, le nombre de ministres d'Etat est passé de six à trois. Maitre Nkulu Kilombo, le général Denis Kalume et François Nzanga Mobutu conservent respectivement leurs postes de ministres d'Etat près le Président de la République, en charge de l'Intérieur et de l'Agriculture. Godefroid Mayobo garde son poste de ministre près le Premier ministre.

Pour leur part, Antipas Mbusa Nyamuisi, Pierre Lumbi et Sylvain Ngabu perdent leurs qualités des ministres d'Etat. Les deux premiers maintiennent leurs ministères, tandis que le troisième devient ministre de l'Habitat. La nouvelle équipe gouvernementale est aussi marquée par la création d'un nouveau ministère, le ministère chargé des femmes et enfants qui est confié à Philomène Omatuku, ancien ministre de la Condition féminine et famille. Autre particularité, la nouvelle équipe comporte deux commissions : la commission Politique, Sociale et culturelle et la commission économique.

Des nouvelles figures font leur entrée dans le gouvernement Gizenga. Il s'agit de José Endudo Bononge qui remplace Didas Pembe au ministère de l'Environnement et Tourisme, le professeur Emile Bongeli devient le nouveau patron de l'Information, Presse et Communication en remplacement de Toussaint Tshilombo Send. André- Philippe Futa deveint ministre de l'Economie, Leonard Mashunga devient ministre de l'Enseignement supérieur et Universitaire en remplacement de Sylvain Ngabu devenu ministre de l'Habitat. Maitre Mutombo Bakafwa Nsenda devient ministre de la Justice et Droits humains. Le ministère de la Fonction Public sera désormais dirigé par Simon Kitenge Lisambola. Enfin, Mwando Nsimba quitte le ministère de développement rural pour celui des Transports et Voies de communication.

Parmi les vice-ministres en place, l'on peut citer MM Bonane ya Nganzi au developpement rural, Casar lebuta aux Finances, Kassongo Shomary aux Mines, Celestin Mbunga au Budget, Collette Tshomba en charge des Congolais de l'étranger.

Quittent le gouvernement le professeur Toussaint Tshilombo Send,Didace Pembe Bokiaga, Pardonne Kaliba et Georges Minsay.

Les minsitres qui gardent leurs postes sont Chikez Diemu à la Défence nationale et ancines combattants, Athanase Manteda aux Finances, Olivier Kamitatu au Plan, Muzito au Budget, Lambert Mende Omalanga aux Hydrocarbures, marie-Ange Lukiana au Travail et Prévoyance sociale, Maker Mwangu Famba à l'EPSP, Salomon Banamuhere à l'Energie, Jeannine Mabunda du Portefeielle, Simon Mboso à l'Industrie, Kakule Mbayingana au Tourisme.

2007-11-26 14:45:05

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