Le sénateur MLC Jeannot Bemba Saolona, père de l'ancien vice-président de la République Jean-Pierre Bemba, est décédé dans la nuit du mercredi à jeudi de suites d'un arrêt cardiaque à l'hôpital Saint Jean de Bruxelles en Belgique. La nouvelle est confirmée par le député MLC Jean Lucien Busa, à radiookapi.net
Né à Libenge dans la province de l'Equateur, en 1941, Jeannot Bemba Saolonna a consacré le gros de sa vie aux affaires, avant de se lancer en politique. Considéré comme un véritable capitaine d'industries, il choisit d'investir dans son propre pays. D'abord dans l'agriculture, où il devint un des premiers exportateurs de café. Ensuite, il embrasse l'industrie manufacturière puis le secteur de transports. M Bemba Saolonna est patron de compagnies d'aviation qui desservent tous les points importants de la RDC ainsi que l'Europe : Scibe-Congo et Scibe-Airlift. Il assure encore la direction de la société chargée de Service de Transports et Taxis aériens, STTA. Ancien administrateur à la Sofide, à la Bralima, il assume pendant plusieurs années les fonctions de président de l'Association des entreprises du Zaire, ex Aneza, l'actuelle FEC
Au changement des régimes, feu Laurent Désiré Kabila le nomme ministre de l'Economie dans son gouvernement après l'avoir temporairement arrêté. En 2006, il est élu sénateur pour le compte du MLC, parti cher à son fils, le sénateur Jean-Pierre Bemba. Il laisse derrière-lui une veuve et de nombreux orphelins.
Jeudi 2 juillet 2009
JEANNOT BEMBA SAOLONA EST MORT A BRUXELLES CE JEUDI 2 JUILLET 2009

Monsieur Jeannot Bemba Saolona, le lundi 29 juin 2009 à La Haye,
à la sortie de la Cour Pénale Internationale, lors de l'audience de l'affaire
le Procureur Moreno-Jean-Pierre Bemba Gombo.
PHOTO : Cheik FITA
Monsieur Jeannot Bemba Saolona, sénateur, homme d'affaires congolais et père de l'ancien Vice-président de la RD Congo Jean-Piere Bemba, vient de mourir ce jeudi 2 juillet 2009 à Bruxelles.
Il a piqué une crise à son domicile de Waterloo. Emmené d'urgence par ambulance à l'hôpital Saint Jean, il n'a pu être sauvé.
Cette information vient de nous être communiquée par le représentant du MLC au Benelux, le docteur Jean-Jacques Mbungani.
« L'info en Ligne des Congolais de Belgique » présente à la famille de l'illustre disparu ses condoléances les plus attristées.
Cheik FITA
Bruxelles, le 2 juillet 2009
Par Cheik FITA - Publié dans : cheikfitanews
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Bemba à deux doigts de la liberté: le Mlc éventre le boa ce samedi à Nd'jili/ Ste Thérèse !
(La Prospérité 02/07/2009)
*La torpeur cède la place au punch au MLC. Une lueur d'espoir chasse le doute. Des réunions se multiplient tant au Directoire qu'aux fédérations. ‘‘Un meeting de soutien au Chairman est projeté pour ce samedi 4 juillet 2009 à N'djili/Sainte-Thérèse pour dire à Moreno que Jean-Pierre Bemba n'a pas intérêt à se soustraire à la justice internationale, pour aller se terrer dans un pays n'ayant pas ratifié le traité de Rome.
Pour la simple raison qu'il a une carrière politique prometteuse devant lui et il a tout intérêt à en découdre avec Moreno et sa Cour pour rentrer au pays afin de tenir ses promesses vis-à-vis du peuple congolais'', a déclaré un cadre du MLC. Une occasion également pour inviter les militants à s'enrôler massivement et être en pôle position des joutés électorales à venir et de démonter que le MLC reste la première force politique à Kinshasa. L'engourdissement recule au Mouvement de Libération du Congo, au fur et à mesure qu'avance l'affaire Jean-Pierre Bemba Gombo devant la Cour Pénale Internationale. Une lueur d'espoir chasse le doute.
Des réunions se multiplient tant au niveau du Directoire national que des fédérations de cette formation politique. Cadres et militants commencent donc à y croire. ‘‘Tous les chefs d'accusation formulés contre notre Igwe national par le Procureur Moreno ont été rejetés. Car, c'est l'article 25 qui était la base de l'accusation du Procureur Moreno et aucune preuve probante pouvant inculper Bemba n'a été apportée'', a lâché, sous émotion, Eve Bazaiba, transfuge de l'Udps d'Etienne Tshisekedi, à l'issue de l'audience de lundi dernier à la CPI. Et à Bernadette Nkoy Mafuta, Secrétaire Nationale en charge de la femme, de renchérir : ‘‘J'affirme devant vous ici présent et mon Dieu que la cérémonie du 50ème anniversaire de l'indépendance de notre pays, nous la fêterons avec Jean-Pierre Bemba''.
A la question de savoir si l'appel à interjeter, le moment venu par le Procureur Moreno, retenait leur leader en prison, un autre cadre rétorque : ‘‘la situation a changé. Les charges retenues par le Procureur Moreno dans l'acte d'accusation ont été réduites significativement par les juges. Bemba n'est plus considéré comme criminel qui a commis personnellement les crimes atroces mais d'une personne qui aurait dû prendre des précautions pour empêcher les crimes commis par ses militaires en RCA en 2002''. ‘‘Et même dans la seconde hypothèse, poursuit notre interlocuteur, la lettre de Jean-Pierre Bemba au représentant du Secrétaire Général de l'ONU en RCA le lave. Bemba avait exigé, à l'époque, une enquête dont les résultats, transparents, lui permettrait de traduire les éléments fautifs devant la Cour martiale qui fonctionne à cet effet et mettre ainsi fin, une fois pour toute, à des comportements inacceptables pour des hommes qui doivent constituer l'ossature d'une armée républicaine, disciplinée et devant assurer le respect des droits humains partout où elle serait appelée à intervenir''.
Et d'affirmer : ‘‘il y a de quoi espérer à la liberté provisoire de notre leader''. Renvoyé au cas Thomas Lubanga où le Procureur avait réussi à le maintenir en prison malgré les dispositions portant mise en liberté provisoire de l'inculpé, une année après sa détention, ce cadre du MLC souligne que les deux cas ne sont pas à comparer. ‘‘D'abord pour Jean-Pierre, comme je viens de le dire, sa responsabilité directe a été écartée par les juges. Ce qui n'était pas le cas pour Thomas Lubanga. Ensuite, Jean-Pierre Bemba a beaucoup de garantie à offrir : des résidences tant en Belgique qu'au Portugal, des comptes en Banque, sa famille, etc.'' A-t-il martelé avant de préciser que : ‘‘Jean-Pierre Bemba n'a pas intérêt à se soustraire de la justice pour aller se terrer dans un pays n'ayant pas ratifié le traité de Rome. Pour la simple raison qu'il a une carrière politique prometteuse devant lui et il a tout intérêt à en découdre avec Moreno et sa Cour pour rentrer au pays afin de tenir ses promesses vis-à-vis du peuple congolais. Voilà des raisons qui ont poussé les MLC à se serrer les coudes, à demeurer uni, à ne pas se précipiter de désigner un autre porte-parole de l'opposition, ni à reformer la Direction du parti parce que nous avons estimé que Bemba n'était pas encore jugé, encore moins condamné''.
Un meeting de vérité à Sainte Thérèse Fort des derniers développements du Dossier Bemba à la CPI, le MLC organise un meeting de soutien au Chairman ce samedi 4 juillet 2009 à la Place Sainte-Thérèse dans la Commune de N'Djili. L'occasion sera tout indiquée pour François Mwamba, Secrétaire Général du parti, de fixer les esprits des militants sur l'affaire Bemba. Lundi dernier dans la soirée, les kinois, plus particulièrement les membres et sympathisants du MLC, ont été arrosés par des sources, aussi bien contradictoires que confuses, sur la libération provisoire de Jean-Pierre Bemba. Il va falloir expliquer aux inconditionnels de Igwe les péripéties de cette affaire afin de lever toute équivoque. Mwamba Tshishimbi en profitera, assurément, pour inviter les militants à s'enrôler massivement pendant cette période de révision du fichier électoral à travers la République.
Question de se mettre en ordre de bataille en vue du triomphe lors des joutes électorales à venir. Le MLC qui mobilise depuis plus d'une semaine par voie des médias audiovisuels, veut frapper fort pour démontrer, comme l'a dit son Secrétaire Général, que leur parti reste la première force politique à Kinshasa, la Capitale.
La Pros.
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Liberté provisoire
Le sort de J.P. Bemba sera connu le 10 juillet
Par Le Potentiel
Tout est possible. Le sénateur Jean-Pierre Bemba pourrait bénéficier d'une libération provisoire. Mais il faut retenir son souffle jusqu'au 10 juillet, date à laquelle la juge de la Cour pénale internationale pourra, oui ou non, accéder à la demande de avocats de Bemba. Le compte à rebours a commencé.
Le sort du président national du Mouvement de libération du Congo (MLC), le sénateur Jean-Pierre Bemba, sera connu au plus tard, le 10 juillet 2009. C'est du moins, ce qui ressort de l'audience de la Cour pénale internationale (CPI) tenue, le lundi 29 juin à La Haye. A l'issue de cette audience, la juge de la Cour, Trenda Cilova, a indiqué : « La CPI se prononcera dans un délai raisonnable sur la libération provisoire ou non ». Entre-temps, elle a rendu une ordonnance demandant aux autorités du Portugal, de la France, de la Belgique et des Pays-Bas de soumettre avant le 10 juillet prochain leurs observations sur la requête de mise en liberté provisoire de Jean-Pierre Bemba ainsi que sur les conditions que ces pays pourraient lui imposer s'ils l'accueillaient sur leurs territoires en cas de liberté provisoire, a-t-on appris des médias étrangers.
En d'autres termes, ces pays devront présenter toutes les garanties qu' il n'y aurait pas de fuite et être à même de renvoyer Bemba à La Haye dans l'hypothèse de la poursuite du procès pour qu' il comparaisse cette fois-là en homme libre. Il s'agit là, à en croire certains juristes, d'une forme de mise sous surveillance judiciaire.
A en croire le chargé de communication de la CPI en RDC, Paul Madidi, cité par radiookapi.net, toutes les parties ont présenté leurs arguments au cours de cette audience. Pour la défense, il y a lieu de remettre Jean-Pierre Bemba en liberté, parce qu'elle estime que le risque de fuite n'a jamais existé et les charges contre lui ont changé. En revanche, l'accusateur estime que le prévenu devrait rester en détention.
Selon ses avocats, le sénateur Jean-Pierre Bemba a souhaité être accueilli dans ces pays pour des raisons diverses. Par exemple, en Belgique, pour ses propriétés, ses comptes bancaires et aussi parce que ses enfants y sont scolarisés. Ou encore, en France, pour ses liens sociaux importants.
Il faut rappeler que la séance de lundi entre dans le cadre de la procédure normale à la Cour pénale internationale qui veut qu'après une année de détention d'un prévenu, les juges procèdent à l'analyse de la possibilité d'accorder à ce dernier une liberté provisoire, rapporte la source. A noter que les avocats du président du MLC ont plusieurs fois introduit cette requête auprès de la CPI qui l'avait toujours rejetée.
Pour rappel, Jean-Pierre Bemba a été arrêté, le 24 mai 2004 en Belgique, qui exécutait un mandat délivré contre lui par la CPI.
Chronologie
Les premières comparutions de Bemba ont lieu, du 12 au 15 janvier 2009 à La Haye, où il s'est vu notifier les charges retenues contre lui. Elles concernent essentiellement les exactions commises en Centrafrique par ses troupes entre 2002 et 2003. Les soldats du MLC étaient allés secourir le président centrafricain d'alors, Ange-Félix Patassé, qui se disait menacer par un coup d'Etat.
Pendant leur séjour dans ce pays, ils avaient été accusés de viol, de crimes de meurtre et de pillage lors de leur expédition en terre centrafricaine. Conséquence, les accusations de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre avaient été retenues contre leur chef, Jean-Pierre Bemba.
Mais, lors des audiences de confirmation des charges, ses avocats ont rejeté toute responsabilité de leur client dans les crimes commis par ses troupes. Au contraire, ils tiennent pour responsable l'ancien président centrafricain que les troupes du MLC avaient secouru.
Selon les avocats, la mise à disposition des troupes, dans le cadre d'un accord, n'implique pas la responsabilité de Jean-Pierre Bemba, mais plutôt celle de leur hôte.
Le tribunal n'a pas retenu ces arguments et a confirmé la responsabilité pénale du sénateur Bemba en qualité de chef militaire, rapporte l'Agence britannique Reuters. D'après les juges, suffisamment de preuves existent et justifient les accusations contre le leader du MLC. Toutefois, sa responsabilité pénale dans les tortures et atteintes à la dignité de la personne a été rejetée.
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