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DECLARATION POLITIQUE DE LA CDC A L'OCCASION DE LA RENTREE PARLEMENTAIRE DE SEPTEMBRE 2008 

Au moment où les parlementaires s'apprêtent à regagner le Palais du Peuple pour la session de septembre 2008, la Convention des Démocrates Chrétiens, « C.D.C » en sigle, après une analyse en conscience de la situation qui prévaut dans le pays, rend publique la déclaration politique suivante :

Constats :

1. Du leadership

Aujourd'hui, la gestion de la République se caractérise à tous les niveaux du Pouvoir par des manquements et des dysfonctionnements dus à l'absence totale de leadership.

Nous ne parlons pas ici du leadership des escortes, des fêtes, des inaugurations, des dons et autres parades mais bien, d'un leadership visionnaire, courageux, prometteur traduisant un engagement politique, une volonté réelle d'agir, une démarche réfléchie, une action programmée, une connaissance affirmée et enfin, une détermination à toute épreuve pour relever les DEFIS que constituent : l'orthodoxie dans la gestion, la lutte contre la corruption et le copinage politique, la lutte contre la pauvreté, le chômage et la fracture sociale ; la promotion de la liberté de la presse, des libertés politiques, individuelles et collectives, les réformes de l'armée, de la police et des services de sécurité, du pouvoir judiciaire, du cadre macroéconomique de notre pays. Seul, ce difficile et ambitieux engagement gouvernemental conduira la République démocratique du Congo vers la modernité et le progrès social.

Il y a deux ans, le Peuple congolais votait avec l'espoir de sortir du marasme national. La coalition victorieuse AMP-PALU-UDEMO avait promis aux Congolais une ère de changement et de bien-être. Aujourd'hui, nous sommes désillusionnés. Le pouvoir AMP-PALU-UDEMO apparaît comme indolent, peu soudé, tétanisé, impuissant, incapable de réagir. Il a tout simplement échoué.

Chaque jour qui passe, cette coalition au pouvoir condamne un peu plus notre pays et son peuple. Faute de leadership crédible, nous sommes devenus la risée du monde. Peuple paria, sans élan vital. Ainsi, le dysfonctionnement de l'Exécutif a contaminé le Parlement qui n'ose plus exercer ses prérogatives constitutionnelles de contrôle et surtout de sanction. Le parlementaire congolais tient un discours différent selon qu'il intervient en plénière devant les caméras ou qu'il s'exprime au moment du vote, les consignes et les mots d'ordre prenant le pas sur l'intérêt national.

2. De la sécurité

Les beaux discours de campagne électorale sur la paix, la reconstruction et le développement du pays n'ont pas tenu leurs promesses. L'après élection est pire que l'avant élection. En effet, l'insécurité est devenue endémique partout au pays. Même des provinces calmes comme le Bas Congo, le Katanga et les deux Kasaï sont à présent atteintes par ce mal. Plus graves, des ressortissants congolais sont refoulés sans ménagement, de manière inhumaine et indigne par des pays frères. Et, à l'humiliation physique subie par ces compatriotes, notre gouvernement répond par le silence.

Le Kivu brûle à nouveau. Les populations de l'Est vivent, comme hier, dans un climat d'angoisse et de psychose à la suite de nombreux assassinats ciblés, dont certaines victimes figurent parmi des personnalités « icônes » de la région. Par ailleurs, le CNDP du général NKUNDA, au mépris de la Constitution , occupe une partie du territoire national, y organise une administration parallèle, exploite illégalement les ressources nationales à son seul profit, lève les impôts, va jusqu'à entretenir des hostilités qui causent la mort et la désolation parmi les populations de l'Est du pays. La hache de guerre a donc été déterrée par les principaux signataires de l'Acte d'engagement de Goma. Les déplacés congolais se comptent par milliers ! Le gouvernement de la République veut-il y mener une guerre incertaine, coûteuse et longue ou faire une paix difficile sans doute, mais salvatrice et raisonnable.

Les forces négatives (Fdlr, interahamwe) restent très présentes et se relocalisent même dans d'autres provinces. D'autres groupes armés (ADF/NALU et LRA) se rendent maîtres de territoires congolais et assujettissent les populations locales abandonnées à elles-mêmes. Au nord de la Province Orientale , les éleveurs Mbororo, forts de leurs armes, colonisent des terres et privent les autochtones de leurs droits naturels et inaliénables. Pendant ce temps, la coalition gouvernementale hésite toujours à définir une politique diplomatique qu'elle entend mener en Afrique et dans le reste du monde. Cette situation de ni guerre déclarée ni paix sincère ne favorise en rien le retour définitif de la paix à l'Est de la République.

Les réseaux maffieux créés avant la signature de l'Accord global et inclusif continuent à exploiter de manière illicite les ressources naturelles à l'Est du Congo constituant ainsi un manque à gagner pour le Trésor public et un pactole pour financer leurs activités criminelles.

3. De l'économie

Le gouvernement assiste impuissant à la criminalisation de l'économie congolaise. Alors que l'opération de révision des contrats miniers n'est pas menée à son terme et ne donne pas des promesses claires au trésor public ; des impôts ne sont pas versés par la quasi-totalité des entreprises minières répertoriées ; des zones d'intérêt commun d'exploration pétrolière ont été créées sans études préalables et sans gains réels pour le trésor public ; des éléments du patrimoine public de l'État sont aliénés par des « puissants » sans savoir si la décision a été prise par des instances autorisées ; l'exécution du budget 2008, voté dans la précipitation, se fait toujours attendre ; le gouvernement annonce un détournement des deniers publics de 1,3 milliards de dollars américains sans que les coupables ne soient désignés ni sanctionnés ! Pire, la dénonciation fracassante faite, le Premier Ministre va sereinement en vacances, avec son gouvernement, sûr d'avoir bien défendu l'État.

Le même gouvernement brade l'Ofida, en créant une administration parallèle à laquelle il consent sans sourciller 7,5 millions de dollars pendant qu'il refuse de rétrocéder 5% auxquels cet organisme étatique a droit pour la motivation de son personnel. Est-il raisonnable une fois de plus de demander au gouvernement comment il espère bâtir une économie compétitive sans réformes sectorielles fondamentales, sans infrastructures de communication, sans indépendance énergétique, sans création d'emplois,  sans promouvoir la production agricole nationale ?

4. Du socioculturel

La grogne sociale est à nos portes. Faute d'anticipation du dialogue social, les revendications se radicalisent dans l'indifférence totale du gouvernement et les grèves se succèdent dans tous les secteurs : enseignement, santé, fonction publique. Le gouvernement est passif devant la hausse des prix des produits pétroliers et des denrées alimentaires, les coûts excessifs des soins de santé, le manque d'eau potable, les délestages permanents, les conventions engageant l'État signées à hue et à dia par les ministres et autres mandataires publics. En dernière minute, quelques hyper ministres se réunissent avec les grévistes pour promettre des décaissements du Trésor. Le conseil des ministres n'a pas nécessairement délibéré sur ces engagements. Le Premier Ministre a, d'ailleurs, dans un courrier officiel du 29 mai 2008, reconnu l'incurie de son gouvernement en appelant ses ministres à ne plus agir en électrons libres « (…) Les conventions et accords engageant la République ne peuvent être pris par les ministres de manière isolée et sans délibération préalable au niveau des commissions permanentes ou du Conseil des ministres ».

Recommandations

La « C.D.C » constate que le Premier ministre n'a aucune vision, aucun programme, aucun échéancier afin de conduire le pays vers le changement escompté et nos populations vers le bien être. En outre, il apparaît de manière incontestable que l'actuel Premier ministre n'a jamais contrôlé, depuis son avènement au pouvoir, les membres de son exécutif comme l'indique sa lettre d'instructions du 29 mai 2008. Le Premier ministre n'a donc pas coordonné, arbitré, évalué et, le cas échéant, réorienté l'action de ses ministres. Ce dysfonctionnement flagrant nous oblige à demander à la Représentation Nationale , dans l'intérêt de l'État et de la Nation , une motion de censure contre le Premier ministre.

La « C.D.C » invite le Parlement à ne plus porter l'opprobre de l'immobilisme et de l'incapacité de l'Exécutif national. Le Parlement doit répondre, par un vote courageux et historique, aux aspirations du Peuple congolais.

La « C.D.C » rappelle aussi que les questions suivantes devront être prioritairement inscrites et traitées au cours de la présente session parlementaire :

•  la discussion du budget 2009,

•  la question du moratoire sur la nationalité,

•  l'achèvement de l'arsenal juridique sur la décentralisation,

•  la mise en place de la CENI et du Conseil supérieur de l'audiovisuel,

•  l'actualisation du fichier électoral,

•  la question de la paix au Kivu ,

•  la résurgence de l'arbitraire et du fait du prince (arrestation des opposants, des journalistes et interdiction de chaînes de TV ),

•  les dossiers Snel et Mag Energy et enfin, le passeport biométrique.

Fait à Kinshasa, le 13 septembre 2008.

Pour la Convention des Démocrates Chrétiens

Gilbert Kiakwama kia Kiziki
Florentin Mokonda Bonza

Député national
Sénateur

Transmis par Martin Yalale

Congo Vision
contact@congovision.com


KAGAME VEUT LA GUERRE - IL FAUT LUI DONNER LA GUERRE

Le seul language que Paul Kagame comprend, c'est celui de la guerre. Depuis son enfance jusqu'a l'age qu'il est maintenant, Kagame n'a connu rien d'autre que la guerre. Tout ce qu'il possede, sa vie, son education, sa positon de chef d'etat du Rwanda, Kagame les a conquis par la guerre. En effet, il avait seulement 3 ans quand toute sa famille, avec des milliers d'autres Rwandais de la minorite Tutsi ont ete contraits de fuir leur pays a la suite de la revolution des paysans Hutu protestant contre le pouvoir du roi N'Tare, auquel la famille d Kagame etait affiliee du cote de sa mere.

Une bonne partie de ces refugies Tutsis s'installerent en Ouganda et lorsqu'eclata la guerre entre les forces gouvernementales du president Milton Obote et celles de l'actuel maitre de Kampala, Yoweri Museveni Museveni, les Tutsis Rwandais etaient pris entre l'eteau et l'enclume.

Des leur arrivee, ils devaient preter allegiance a l'une ou l'autre des parties belligerantes. La famille de Paul Kagame, selon wikipedia, avait d'abord choisi le Congo. Mais apres quelques annees, joignit les milliers d'autres Tutsis en Ouganda et s'aligna avec Yoweri Museveni. Ceux des membres de la famille Kagame qui etaient en age de porter les armes s'engagerent dans les forces non-gouvernementales. Ceux qui ne le pouvaient pas furent encadres dans d'autres activites. Kagame, lui et d'autres jeunes de son age reprirent leurs etudes. Mais apres les classes, tous les jeunes Tutsis etaient tenus de s'enroller aux cours d'endoctrinement politique et militaire organises a leur intention par l'elite politique Tutsi en preparation pour leur retour au pouvoir dans leur pays natal. On raconte que Paul Kagame se distingua au cours de ces exercices come un jeune discipline, intelligent et ambitieux. Yoweri Museveni, qui fut un de ses collegues de classe durant leurs annees d' adolescence, en pris note. Sur sa recommandation, Paul Kagame et un certain nombre d'autres Rwandais s'envolerent pour des etudes dans plusieurs pays etrangers. Kagame atterrit d'abor au Cuba pour neuf mois de formation militaire et ensuite aux Etats-Unis d'Amerique, plus particulierement au Centre d'Echange International de Fort Levennworth in Kansas.

Apres sa formation, il returne en Ouganda ou, en 1970, il est officiellement recrute et nomme chef des services d'intelligernce pour le NRA et sa branche politique le NRM, que dirige Yoweri Museveni, dans le maquis.

Quand, en 1986, Museveni entre avec ses troupes a Kampala apres avoir mis en deroute l'armee gouvernementale, Kagame etait certain que la prochaine etape serait sa conquete du palais presidentiel a Kigali. Ce qui arriva en 1994 apres le bain de sang qu'il organisa savamment avec l'aide incongrue et insoupconnee de Habyarimana et ses accolytes sanguinaires Hutu, aveugles par leur esprit de haine et de vengeance contre les Tutsis.

Reste-t-il encore la moindre doute dans l'esprit des Congolais que Paul Kagame ne peut survivre dans un environnement autre que celui de la guerre? Ne dans un etat de guerre, eleve, nourri, eduque et vivant pour la guerre, le coeur de Paul Kagame ne bat qu'au rythme de la guerre, come le fut celui apres lequel il a ete surnomme le " Napoleon Africain", dixit le general Romeo Dallaire, auteur du livre: "Shake Hands with the Devol - The Faillure of Humanity in Rwanda" ( Serez la Man avec le Diable - Absence d'Humanite au Rwanda). Bonaparte, qui se laissa aveugle par ses exploits et conquetes militaires, termina sa vie enferme dans l'Ile d'Elbe et mourrut dans un oubli total de la France, objet de son amour et de toutes les guerres quíl combatit. Il avait oublie les paroles attribuees a Jesus selon lesquelles: "qui combat par l'epee, mourrera egalement par l'epee." Ainsi en sera-t-il aussi de Paul Kagame.

Mais pour le moment, il est encore vivant et il represente le cancer qui mine la vie du Congo - nommement la Republique Democratique - terre de nos ancetres. Ce cancer, s'íl n'est pas decapite, risque de conduire notre pays et notre peuple au cimetiere. Deux fois deja, ce cancer a attaque tous les organes de notre corps et l'a paralyse jusqu'a ce jour.

En effet, Paul Kagame a tente deux fois deja a enterer le nom du Congo en chassant du pouvoir le fils Congolais, Joseph Mobutu qui avait, par ironie, choisi de substituer le Congo par Zaire. Il le remplacera par un homme de son choix, en l'occurrence, Laurent Desire Kabila, derriere leque il esperait accomplir ses desseins. Surpris par ce dernier qui refusa de jouer la marionnette, il le fit assassiner et lui subsitua le "fils"? Joseph Kabila Kabenge qui, avec l'aide des occidentaux, membres de la chorale Kagame, il attendait que les choses evoluent selon ses plans. Encore une fois, ils se voit surpris par la resistance que lui impose les Congolais, bien que desorganises. Il en a assez de compter sur des intermediaires impotents. Il veut en finir avec ce Congo. Il a donc decider de prendre les choses dans ses propres mains. Tel qu'on le connait, Paul Kagame ne fait jamais les choses a moitie. S'il dit qu'il ira jusqu'a Kinshasa, a pied s'il le faut, comme le firent les Kadogo de triste memoire, eh bien, c'est cela qu'il fera.

Aux Congolais qui, depuis 1998 pleurent et supplient la communaute internationale d'arreter ce fou qui endeuille notre pays, apprenez que la communaute internationale a deja entendu vos cris et vos implorations. Elle vous a envoyee pres de 20 mille soldats portant le beret et l'uniforme des Nations-Unies et depense des milliards chaque annee pour assurer votre securite. Elle et toutes les grandes puissances europeennes ont encore depense plusieurs autres milliards pour vous donner un president de la Republique, un premier ministre, un parlement et un gouvernement dont vous devriez etre fiers, pensent-ils! Si vous ne l'etes pas, eh bien ...that's just too bad! C'est vraiment dommage pour vous!

Maintenant, ecoutez-moi. Depuis l'assassinat de Patrice Lumumba en 1961 au Katanga par le gouvernement Belge (prouve), avec la complicite, comme toujours, des Congolais Moise Tshombe et Munongo, dans le cas d'espece, les patriotes revolutionnaires Congolais tels que Pierre Mulele; Thomas Kanza et Laurent Kabila, avant leur trahison - le premier en se ralliant a Mobutu; le second en signant le pacte avec les diables de l'Ouganda et de Kigali - n'ont cesse de nous prevenir. Nul ne peut liberer le peuple Congolais sinon les Congolais eux-memes. Cette liberation exige des sacrifices. Cela veut dire la rejection de tous les privileges materiels; l'oubli de soi; le refus categorique des compromis; la promesse de donner sa vie quand il le faut pour que les generations futures puissent vivre une vie de dignite et de bonheur.

Le temps est venu pour les veritables revolutionnaires Congolais de se mettre debout et de repondre presents a cet appel qui nous est lance chaque jour et a chaque heure par les martyrs de notre liberation: Patrice Lumumba et Pierre Mulele, derriere leur tombes.

Kagame ne mince pas ses mots. Au moment ou nous ecrivons ces lignes, son armee se prepare et avant que personne le realise, il sera a la porte de Kinshasa, comme ce fut en 1998 quand tout Kinshasa se reveilla un matin avec des soldats Rwandais devant les portes des residants de Masina qui, avec des vieux pneux, les tournerent en "Kamoundele".

Mais cette fois-ci, Kagame n'enverra pas des petits amateurs comme ceux que commande le petit colonnel Kunda Batware. Cette fois-ci, il sera a la tete de ses meilleurs commandos, formes au Cuba, en Israel, aux USA et dans les meilleures ecoles militaires du monde. Ceux-la memes qui ont porte Yoweri Museveni au pouvoir. Parce que Kagame, un expert de l'ittelligence militaire, a un dossier detaille sur le Congo qu'il a pu constituer avec l'aide de la CIA. Il connait le Congo comme sa residence presidentielle a Kigali.

Que faut-il aux patriotes revolutionnaires Congolais pour confronter un tel demon. Il Nous faut ce que les Palestiniens ont pour obliger la puissance de l'Etat d'Israel de negocier avec eux: des Commandos qui sont toujours prets a donner leur vie dans des missions speciales. Nous ne preconisons pas du tout des missions suicides. Cela n'est pas dans notre culture. Nous preconisons des missions preparees avec la precision qu'emploient les Palestiniens. Esct-ce imposible? Rien n'est impossible a des hommes appelles par un ideal plus grand que leur propre vie. Notre ideal est la survie de notre peuple tout entier. Y a-t-il une cause plus grande que celle-la?

J'ai, depuis des annees, appris a connaitre le monde tel qu'il est et a imaginer le monde tel qu'il devrait etre. Je me suis prepare pour le jour ou sonnera l'heure de sauvegarder la dignite du peuple Congolais. J'ai pu partager cet ideal avec un certain nombre de patriotes revolutionnaires Congolais qui sont engages come je le suis moi-meme. Nous ne sommes pas nombreux. C'est pourquoi nous lancons un appell a tous ceux des Congolais qui se definnissent comme patriotes revolutionnaires, de nous joindre. Nous demandons aux autres Compatriotes de nous apporter leur concours financier par le truchement de celui qui a lance cet appell de protestation contre Kagame, notre compatriote Cyprien C. Mihigo (Cyprien <cyamigo@msn.com)>.

Nous avons de nombreux amis et camarades a travers le monde qui attendent que nous leur fassions la demande. Ils sont prets a joindre les patriotes revolutionnaires Congolais en vue de defendre a nos cotes le pays de Patrice Lumumba et de Pierre Mulele. Ils sont prets a nous entrainer, a nous procurer les materiels et certains moyens techniques dont nous aurions besoin. Ils ne peuvent cependant pas nous financer. Ils estiment que cela est le devoir du peuple Congolais qui doit prouver qu'il est determine a preserver ses droits et sa dignite.

PRECISONS

Lorsque nous declarons "donner la guerre a Kagame", nous n'entendons nullement engager la guerre contre nos freres et soeurs du Rwanda. C'est un peuple frere avec lequel nous avons cohabite pendant des siecles, durant et apres la colonisation Belge. Qu'il s'agisse des Tutsis ou des Hutus.

Nous n'avons aucune intention de tuer un enfant, une femme ou un homme innocent qui se trouverait sur notre itineraire quand bien meme nous savons que des millions de nos populations ont ete massacrees par les hommes de l'armee de Kagame ou ses agents. Il y a deja eu trop de sang coule de tous les cotes. Nous ne voulons pas en tuer davantage.

Nous voulons porter la guerre a Kagame, en tant qu'individu qui a annonce publiquement qu'il est pret a aller en guerre pour detruire le Congo. Le monde entier est temoin des massacres que les hommes de Kagame ont deja commis contre notre peuple. Plus de six millions de Congolais comme resultat de ces actions. Au Rwanda meme, il y en a eu 800 cents mille.

Les commandos Congolais qui vont etre formes dans les jours a venir auront essentiellement la mission de localiser les cachettes de Kagame par nos services d'intelligence et determiner ces actions et le nombre d'hommes qui supportent ces intentions contre notre pays. C'est donc contre Kagama et ceux qui supportent ces plans diaboliques que nos commandos vont s'attaquer.Le peuple pacifique du Rwanda n'a donc rien a craindre de nous. En fait, nous serons les premiers a nous assurer qu'ils ne subissent pas des represailles de la part du demon de leur president.

Ceux qui sont prets a repondre a cet appel, contactez-nous par notre e-mail: fngondji@yahoo.com.

Fumu Ngondji


Réseau PAIX POUR LE CONGO

Strada Cavestro n°16

Loc. Vicomero

43056 San Polo – Torrile (PR) - Italie

tel. / Fax : 0521/314263

E-mail : muungano@libero. it

-  À Monsieur le Président du Parlement Européen

- Aux membres du bureau de la Présidence du Parlement Européen

                          -  À tous les Députés Européens qui suivent de près la situation des pays d'Afrique

Lettre ouverte sur la situation de la République Démocratique du Congo

Monsieur le Président, Messieurs les membres du bureau de la Présidence , Mesdames et Messieurs les Députes du Parlement européen, ayant partagé beaucoup de la vie et des problèmes des peuples africains et en particulier de celui de la République Démocratique du Congo, nous nous sommes réjouis de l'attention que le Parlement européen a voulu donner à l'Afrique à la reprise de ses travaux en ce mois de septembre 2008.

Dans un esprit de collaboration et de solidarité, après avoir écouté les voix de la Société civile congolaise, nous nous permettons de soumettre à votre attention en particulier la situation qui prévaut en République Démocratique du Congo.

L'Union Européenne a beaucoup fait

L'Union Européenne a soutenu le processus électoral dans ce grand pays d'Afrique par un fort appui tant économique que moral. Ainsi, le pays s'est-il progressivement donné des autorités légitimement élues, tant au niveau national que provincial.

Par ses aides aux nouvelles institutions l'Union Européenne a aussi choisi d'en soutenir la marche afin que la population congolaise puisse finalement jouir de ses droits: à la vie, à la sécurité, à la santé, à l'éducation.

Quelques acquis et beaucoup de défis irrésolus

A deux ans de l'accès à des institutions démocratiques par les élections, des acquis peuvent être constatés, tels qu'une plus grande liberté de parole et des pas dans le sens de la reconstruction du pays.

Toutefois, la grande majorité de la population est loin de parvenir à des conditions de vie conformes aux droits humains et du citoyen. Jusqu'à présent, le 70% des 60 millions de congolais vit avec moins d'un dollar par jour et 1200 personnes meurent chaque jour par manque d'accès aux soins de base. Les parents continuent à verser la "prime" pour intégrer les salaires insuffisants des enseignants et les soins de santé de la grande majorité de la population sont complètement sur ses épaules.

L'insécurité à l'Est

Particulièrement à l'Est du pays, l'insécurité règne et bloque un essor économique qui donnerait souffle à la population et espoir à sa jeunesse.

Dans le Nord-Kivu, les affrontements entre les troupes du colonel déchu Laurent Nkunda et l'armée nationale ainsi que des milices locales, ont fait environ un million de déplacés. Hommes, femmes, enfants qui vivaient paisiblement de leurs champs et de leur élevage, sont devenus des réfugiés chez eux. L'autorité de l'État est bafouée et l'intangibilité des frontières est en danger. Cette situation semble être acceptée comme inévitable par les autorités tant locales que internationales avec un sentiment d'impuissance et parfois même avec complicité et manque de volonté politique.

Au Sud-Kivu, la présence de milliers de réfugiés rwandais dans les forêts demande une solution respectueuse des droits de tous et de chacun. Des bandits souvent en connivence avec le pouvoir rwandais ont mené en ces années des attaques meurtrières sur la paisible population des villages. Des militaires nationaux mal payés deviennent un malheur pour les gens au lieu d'en être la défense.

La Conférence de Goma de fin janvier n'a pas apporté de véritable remède à la situation. Malgré le Programme Amani, les seigneurs de guerre continuent leur boulot et se multiplient même. La MONUC , la force ONU présente en R.D.Congo avec environ 18.000 personnes, la plus coûteuse des missions onusiennes, tout en ayant accompli une certaine fonction de paix, semble loin d'exercer jusqu'au fond son rôle.

Les causes

Pourquoi une population se retrouve si meurtrie dans un pays énormément riche en ressources du sol et du sous-sol? Il existe bien sûr des causes internes telles que la corruption, le détournement de fonds, le non paiement de salaires dignes et la carence du respect des droits humains de la part des forces étatiques, la faiblesse du sens du bien commun… L'héritage de longues années de dictature continue de se faire sentir.

En cette situation de détresse de la population, toutefois, la responsabilité internationale est aussi importante. Beaucoup d'aides promises par la Communauté internationale sont restées jusqu'ici de simples promesses. Une haute autorité de l'Etat congolais déclarait tout récemment que seulement le 28% des aides promises a été effectivement octroyé. Les pourparlers pour l'inscription de la R.D .Congo dans la liste des pays bénéficiaires de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) ont été prolongés pour des mois. Entre-temps, le gouvernement doit verser chaque année 800 millions de dollars comme remboursement de la dette, ce qui signifie le 32% du bilan de l'Etat.

En outre, la corruption locale agit souvent en complicité avec celle internationale.

C'était l'an 2002 quand le panel d'expert de l'ONU dénonçait le pillage des ressources naturelles de la RDCongo , en mentionnant d'une manière précise ses auteurs, tant nationaux qu'internationaux et en suggérant des mesures. Aucune sanction n'a été prise. Un autre rapport du même panel à suivi, et tant d'autres d'organismes de la société civile aussi bien nationale qu'internationale. La presse congolaise ne cesse de dénoncer les multiples formes de ce pillage.

Tout reste jusqu'à présent lettre morte. Aujourd'hui, le 90% des exportations congolaises se fait dans l'illégalité: dans cette faute sociale trempent bien sûr des Congolais, ainsi que des Rwandais, des Ougandais, des Burundais et, derrière eux et même avec eux, des multinationales complices. Entre temps, la population congolaise croupit dans la misère et l'Etat se déclare incapable de payer convenablement ses fonctionnaires.

L'apport que l'Union Européenne peut encore offrir

L'Union Européenne peut faire beaucoup pour que le malheur du peuple congolais prenne fin. Avec la Société civile congolaise, nous demandons à l'Union Européenne de:

1. instituer un observatoire permanent sur le commerce des matières premières pour décourager tout appui aux groupes armés et tout pillage des ressources et pour assurer la justice et la transparence dans les transactions commerciales, conditions essentielles pour la paix en RDCongo et dans les Pays de toute la Région des Grands Lacs Africains;

2. promouvoir, dans le contexte Onu, une révision du rôle de la MONUC , en vue d'un véritable contrôle des frontières, le renforcement de l'autorité de l'Etat et une protection efficace de la population civile;

3. s'engager pour une solution durable au problème des réfugiés rwandais en R.D.Congo selon les exigences du droit international.

4. créer les conditions pour que les centaines de milliers de déplacés du Nord Kivu puissent regagner leurs habitations et y vivre en sécurité et dignité;

5. soutenir , dans le cadre du processus électoral, les forces vives de la Société civile qui en feraient demande, pour la sensibilisation de la population et la formation des élus aux différents niveaux;

6. créer un cadre permanent d'écoute de la Société civile des pays de la Région.

Nous mêmes, nous nous engageons et demandons aux associations et aux individus de s'engager pour:

1. soutenir économiquement et moralement l'effort de la Société civile pour bâtir une société juste et en paix;

2. exiger auprès de nos autorités nationales la transparence du commerce international;

3. assumer un style de vie sobre qui puisse rendre ce monde moins violent et plus fraternel.

4. rester à l'écoute de ce que vivent les peuples de la RDCongo et de l'Afrique Centrale.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés du Parlement Européen, nous vous remercions de l'écoute et nous sommes confiants que l'Union Européenne jouera toujours davantage son rôle dans l'essor de la République Démocratique du Congo et de l'Afrique toute entière vers la paix dans la justice.

Fait à Rome, le 1er septembre 2008.

Teresina Caffi

Pour le Réseau "Paix pour le Congo"

Giovanni Scudiero

Pour la Commission "Justice et Paix" de la Conférence des Instituts Missionnaires en Italie

Eugenio Melandri

Pour l'Association "Chiama l'Africa"


Pendant que Kagame vient d'attaquer le Congo, il organise une parodie d'élection parlementaire au Rwanda ou sans aucune partie d'opposition, le FPR va certainement gagner à 100%!

Au Kenya tout comme au Zimbabwe, le pouvoir et l'opposition viennent de partager le pouvoir. Pourquoi pas au Rwanda? Ou sont les vieilles démocraties occidentales pour rappeler Kagame à l'ordre démocratique? Jusqu'à quand les crimes contre l'humanité commis par Kagame resteront-ils impunis?

Le Grand Kivu malgré la trahison de certains de ses fils (qui seront demasqués), ne sera jamais le Kosovo au profit de la «Tutsi Power»! Le président Joseph Kabila a annoncé le 14.09.2008 la reconduction du Programme Amani pour un an. Il a par ailleurs réitéré le plein soutien des autorités congolaises à la Mission des Nations Unies en RDC. Le mandat de la MONUC qui expore en décembre va certainement être prorogé! En dépit ce cette annonce présidentielle, la reprise des affrontements est signalée ce 15.09.2008 à Ngungu non loin de Minova.

Quatre militaires FARDC blessés au front ont été reçus pour soin ce lundi 15.09.2008 matin à l'hôpital de Minova, 100 Km au nord de Bukavu en territoire de Kalehe. La société civile du Sud-Kivu se dit préoccupée par la reprise des hostilités au Nord et au Sud-Kivu. Selon Cyprien Birhingingwa le président de cette société civile, il existe une relation entre ce qui se passe au Nord-Kivu avec le CNDP de Laurent Nkunda et les affrontements dans les hauts plateaux de Minembwe avec les FRF.

Ces deux mouvements, toujours selon lui, veulent faire jonction pour asphyxier le Nord et le Sud-Kivu dans un schéma de balkanisation. Déclaration faite ce week end dans un point de presse au cours de laquelle elle a, en outre, demandé à la population de rester vigilante. Elle a aussi félicité les FARDC appuyées par la Monuc pour les avancées sur terrain.

Antoine lokongo
lokongo@yahoo.com

 

 
 
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