16 janvier 2009
La balkanisation de la RDC toujours à l'ordre du jour
Après le « Plan Cohen », maintenant le « Plan Sarkozy »
Par Le Potentiel
Les pans de voile commencent à être levés. Il est désormais clair que toutes les guerres d'agression imposées à la République démocratique du Congo sont dictées de l'extérieur. Mieux, de véritables coups de boutoir en vue de consacrer l'inexistence de la RDC en tant qu'Etat et Nation. Si le « Plan Cohen » évoque le rattachement économique du Kivu au Rwanda et à d'autres pays anglophones, le président français vient de jeter le pavé dans la mare en proposant la « restructuration » de la région des Grands Lacs. Donc la balkanisation de la RDC pour des raisons économiques.
Lors de son message de vœux au corps diplomatique accrédité en France, le président français, Nicolas Sarkozy, a fait un tour d'horizon général de grandes questions internationales. Abordant le chapitre de l'Afrique, et plus particulièrement de la région de l'Afrique des Grands Lacs, il a tenu exactement ces propos ; « Quant à la région des Grands Lacs, la violence s'est une fois déchainée. L'option militaire n'apportera aucune solution aux problèmes de fond qui se posent de façon récurrente depuis dix ans. Il faut trouver une nouvelle approche pour apporter aux pays de la région l'assurance que l'ensemble de ces questions sera réglé de façon globale. Cela met en cause la place, la question de l'avenir du Rwanda avec lequel la France a repris son dialogue, pays à la démographie dynamique et à la superficie petite. Cela pose la question de la République démocratique du Congo, pays à la superficie immense et à l'organisation étrange des richesses frontalières. Il faudra bien qu'à un moment ou un autre, il y ait un dialogue qui ne soit pas simplement un dialogue conjoncturel mais un dialogue structurel comment dans cette région du monde, on partage l'espace, on partage les richesses et on accepte de comprendre que la géographique a ses lois, que les pays changent rarement d'adresse et qu'il faut apprendre à vivre les uns à côté des autres ? »
Quelques heures plus tard, le Journal Le Monde, dans son édition du 18 janvier 2009, reprend ce discours en allant en profondeur pour confirmer l'existence du « Plan Sarkozy » comme initiative de paix qu'il compte en discuter avec les autorités de Kinshasa lors de son séjour au mois de mars. Séjour prévu initialement au mois de janvier. A ce propos, Sarkozy avait envoyé un de ses conseillers, Bruno Joubert qui a été reçu par le président Kabila. Si le président Kabila a manifesté de « l'intérêt » à ce plan, selon le journal Le Monde, « aucun accord ne s'est encore dessiné », affirme toujours le journal Le Monde.
Mais dans les axes du Plan Sarkozy, le premier ne diffère pas du « Plan Cohen ». Il propose « l'exploitation en commun par la RDC et le Rwanda les richesses du Nord-Kivu ». Ce qui permettrait à la RDC de récupérer « des revenus aujourd'hui détournés par l'exploitation illégale des minerais évacués vers l'océan Indien » (Sic). Exactement comme le soulignait Cohen avec la création d'un « Marché commun comprenant le Rwanda, la RDC, l'Ouganda, la Tanzanie, le Kenya et le Burundi ».Ce « plan » Sarkozy a tout l'air d'avoir été influencé par un « lobby » facile à deviner.
Restructuration, partage, organisation étrange : trois concepts dangereux
Cependant, le « Plan Sarkozy » dit tout haut ce que les commanditaires des guerres d'agression contre la RDC expriment par les armes. Le président français propose la « restructuration » de toute la région des Grands Lacs. Cette restructuration ne peut se faire que par la convocation de la « Conférence de Berlin-bis » pour remettre en cause les frontières héritées de la colonisation lors de l'accession des pays africains à l'indépendance. Pourrait-on savoir si le président Sarkozy aurait le même courage politique de proposer au parlement français la restructuration de l'Europe centrale pour accorder l'indépendance à la Corse qui la réclame depuis de nombreuses années ? Non. Pourquoi alors le demander aux Congolais ?
Sarkozy va plus loin en proposant le « partage » de l'espace et « des richesses naturelles ». Quel est l'espace que l'on doit partager ? Le Kivu ? Pourquoi ? Si la nature a fait que la superficie du Rwanda soit « petite » et que l'étendue géographique de la RDC soit immense, quel est le crime commis par le Congo pour devenir impérativement « trop généreux » de par la volonté des étrangers ? Ensuite, pourquoi seulement les richesses du Kivu ? Qu'est-ce que le Rwanda donne en échange pour partager avec la RDC ?
Non ! La RDC partage déjà un même espace avec le Rwanda dans le cadre de l'Afrique centrale et de l'Afrique des Grands Lacs. Ce qui explique l'existence de la Communauté économique des Pays des Grands Lacs, CEPGL, et de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs, CIRGL. Ces organisations existent de par la volonté des pays européens dont la France. Pourquoi les ignorer subitement ?
Dans le cadre de la CEPGL, la RDC, le Rwanda et le Burundi ont créé des sociétés mixtes. Notamment l'Energie des Grands Lacs, EGL ; l'Institut de Recherche Agronomique et Zootechnique, IRAZ ; la Société internationale pour l'Electricité des Grands Lacs, SINELAC ; et enfin, la Banque de Développement des Etats des Grands Lacs, BDEGL.
Bien plus, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs a approuvé 10 projets prioritaires à impacts visibles sur les populations frontalières. Il s'agit des projets suivants : Création d'un Mécanisme régional d'Appui aux Institutions de micro-finance, Bassins transfrontaliers de Développement, Projet régional sur la sécurité alimentaire dans la région des Grands Lacs, Relance de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (qui a déjà reçu un montant de 50 millions de dollars pour redémarrer), Mécanisme régionale de certification des ressources naturelles pour mettre un terme à l'exploitation illégale des ressources naturelles congolaises ; Exploitation du Gaz méthane du Lac Kivu, Programme d'amélioration des projets d'infrastructures et facilités des transports… et nous en passons.
Un Fonds spécial pour la reconstruction de la région a été mis sur pied. La RDC a déjà affecté 500 mille dollars ainsi que la Tanzanie pendant que le Rwanda a versé sa participation pour le bon fonctionnement du Secrétariat exécutif de la CIRGL. Mieux encore, il a été décidé de créer des « triangles ou zones de croissance », justement pour « partager » l'espace des Grands Lacs et les richesses naturelles de cette région et non d'un seul pays. Le but poursuivi « est de susciter des implications sur la paix, la sécurité ainsi que sur l'intégration sociale et la participation des communautés au développement des régions concernées ». Doit-on rejeter tous ces projets parce qu'ils ont été proposés par des Africains ?
Si les choses traînent, c'est parce que le Rwanda brandit toujours la question sécuritaire. Or, le président français ne devrait pas oublier que la République démocratique du Congo compte près de 450 ethnies et qui ne se sont jamais fait la guerre. Mais depuis des décennies, le Rwanda qui ne compte que « DEUX » ethnies est toujours en guerre avec au bout le génocide de 1994 après avoir exporté la rivalité interethnique au Congo (Voir le Kivu et l'Ituri). A ce propos, la France y est intervenue avec l'Opération Turquoise. Ce « Plan Sarkozy » viserait-il à dédouaner la France pour son dialogue avec le Rwanda, surtout après l'arrestation tumultueuse de Rose Kabuye ? C'est une affaire franco-rwandaise qui ne concerne nullement la RDC. Elle ne peut servir de voie de sortie. Pire ; le président français qualifie « d'organisation étrange » les institutions et les dirigeants de la RDC. Propos et concepts très dangereux aux agendas cachés quand on sait que des « conseillers occidentaux » sont à la base de cette organisation étrange. A quoi servent alors tous ces appuis et encouragements des ambassadeurs français accrédités en RDC ? De la poudre aux yeux ?
Encore un « faux pas de Sarkozy » après celui de Dakar qui a soulevé le tollé en Afrique sur la repentance. Que ce « plan » soit publié quatre jours avant l'entrée en fonction de Barack Obama, cela suscite des interrogations et n'est pas gratuit.
Le Kivu n'est pas le Proche Orient
La RDCconsidère la France comme un « Etat partenaire naturel ». Depuis De Gaulle jusqu' à Chirac en passant par Giscard D'Estaing et Mitterrand, la France a toujours été aux côtés des opprimés, et particulièrement avec la RDC en se distinguant par une coopération dynamique et multisectorielle. Particulièrement la Francophonie. Si la France de Sarkozy voudrait « changer » le monde, il ne lui appartient pas de transformer le Kivu en Proche-Orient. En se rendant ce lundi 19 janvier à Charm el Cheik, en Egypte, Sarkozy devrait mesurer toutes les conséquences de sa proposition porteuse des germes de guerre. Il n'y a pas de paix dans cette partie du monde pour autant que certaines puissances ont fait « d'Israël un Etat fort ». Si telle est la vision pour la région des Grands Lacs, il n'y aura jamais de paix. Sarkozy le reconnaît lui-même avant de proposer le contraire ; « … on accepte de comprendre que la géographie a ses lois, que les pays changent rarement d'adresse et qu'il faut apprendre à vivre les uns à côté des autres ». Qui de la RDC ou du Rwanda devrait changer d'adresse ? Il revient au chef de l'Etat français de répondre à cette interrogation au regard de son plan.
Ceci dit, il appartient au peuple congolais dans la sérénité et maturité, surtout aux autorités congolaises de bien analyser tous ces « plans ». Ils convergent vers un même objectif ; la balkanisation de la République démocratique du Congo. Et lorsque le président français parle « d'une organisation étrange », ce n'est nullement un compliment à l'endroit du peuple congolais, moins encore à la classe politique congolaise. C'est peut-être une vérité, mais à la fois une véritable méprise. © Congo Vision
LE PLAN COHEN EST UN MARCHE COMMUN DES DUPES.
Selon Herman Cohen qui le propose, ce marché commun permettra à la RDC d'utiliser « les ports de l'océan Indien qui sont le débouché naturel des produits du Congo oriental, plutôt que ceux de l'océan Atlantique, à plus de 1600 km de là ».
Il appartient aux Congolais d'être patriotes, intelligents, vigilants combatifs jusqu'au bout des ongles pour réfuter l'idée même et tous les arguments qui l'accompagnent !
Pourquoi ?
D'abord parce qu'un Marché Commun n'a jamais été une entreprise de dépossession d'un des pays membres des ses richesses naturelles, de ses droits et de ses avoirs inaliénables par un ou d'autres pays membres (1).
Car le Marché Commun que propose Herman COHEN c'est un marché commun de dépossession de la RDC de son sol et de son sous-sol.
Un Marché Commun ne doit pas être le marché du seul redéploiement des multinationales représentées par des soi-disant entreprises ruandaises qui resteraient de marbre face au sort malheureux des habitants d'une partie de cet espace économique et commercial, à savoir les Congolais.
Puis, concernant l'usage des ports cités par Herman COHEN, il n y a rien de nouveau, parce que les ports des pays de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe (Mombasa, Dar-Es- Salam,Tanga, Beira, Lobito..et) en plus du port national de Matadi et celui de Pointe-Noire (Congo-Brazza) (2) ont toujours été des débouchées commerciales des matières premières de notre pays, depuis le Congo Belge en passant par le Congo de Kasa-Vubu jusqu'au Zaïre de Mobutu.
Et cela sans existence d'un marché Commun entre tous ces pays et le nôtre.
Mombasa a toujours été un port d'où partaient et arrivaient des marchandises en provenance et ou à destinations de l'Est du Congo.
Avant la guerre de 7 jours, entre Israël et Égypte en 19967, les bateaux partaient de l'Étranger européen pour aller chercher dans ces ports ces matières premières exploitées du Congo et y faire débarquer des marchandises et produits d'équipement pour l'Est du Congo, ils empruntaient le Canal de Suez jusqu'à l'Océan Indien.
Après la guerre des 7 jours, le Canal de Suez devenant impraticable, ces bateaux étaient obligés d'emprunter les deux Océans Atlantique et Indien , en contournant le Cap de Bonne Espérance.
D'ailleurs il devrait exister des intérêts congolais dans tous ces ports, à partir des intérêts croisés existant entre la Belgique et la RDC , à travers l' Agence Maritime Internationale (AMI) belge.
Mais, ce sont les dossiers qui n'ont jamais intéressé la curiosité des successifs gouvernements congolais, occupés qu'ils sont plus à se chamailler sur les futilités avec les Belges qu' à user du doigté pour chercher où se trouvent cachés les intérêts de notre pays en connexion avec des intérêts d'autres pays , notamment avec le pays de l' ancien colonisateur, d'une part et les pays limitrophes à notre pays d'autre part..
Qui s'étonnerait d'ailleurs si l'on apprenait que des Belges auraient participé à l'élaboration de ce plan ?
Ce qui est lamentable et triste avec nous les Congolais c'est que nous passons notre temps à lutter pour le pouvoir afin d'en tirer individuellement profit, au maximum, en espèces sonnantes et trébuchantes, mais nous sommes pusillanimes à nous occuper des affaires qui peuvent, justement, rapporter beaucoup d'argent au pays.
Que d'argent de notre pays perdu depuis notre indépendance, suite au manque de la maîtrise de tous ces dossiers.
Il faut se mettre en tête que l'idée de l'existence même plan COHEN ne partirait pas d'une page blanche de la tête de Herman COHEN.
Car, si Herman COHEN arrive avec un tel plan, cela pouvait bien signifier que beaucoup de technocrates de l'Afrique de l'Est et notamment ceux des Pays des Grands Lacs (duperie ( ?)), voire ceux de l'Afrique Australe (Afrique du Sud) n'ont pas dormi, ils ont hanté les couloirs de Secrétariat d'Etat à Washington pour faire naître ce plan, via Herman COHEN.
Dans cette hypothèse, pendant ce temps, que faisaient nos diplomates à Washington, à l'ONU et dans les pays de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe, à moins qu'ils ne s'occupassent qu'à attendre le jour de l'arrivée de leur paye "hypothétique" avant de bouger ! ? !
Où sont donc les technocrates congolais, quel usage en fait-on ?
Qui enverra-t-on de Congolais intègre, incorruptible, excellent juriste doublé d'économiste, avec un bon anglais, chez OBAMA pour lui dire que le Kenya a toujours été un bon partenaire commercial de la RDC , sans que cela se fasse par la dépossession des avoirs naturels, ni de la RDC , ni du Kenya et sans que les deux pays aient un Marché Commun…
Le Kenya et la RDC font le commerce normalement et de façon bilatérale. Et dans ce cadre bilatéral, tous les arrangements sont possibles dans le respect des intérêts de chaque pays.
Le plan serait déjà sur la table d'OBAMA (?), "of course", car qui peut faire l' impasse sur ce qui apparaît déjà comme de la pure manœuvre diabolique cousue de fil blanc de vouloir attendrir OBAMA, en incluant le Kenya dans ce plan machiavélique anti-RDC ?
Force est de constater que depuis plus de 16 ans chaque changement de la présidence et de la majorité à Washington, il se traduit toujours en véritable douche froide pour notre pays et pour nous les Congolais.
A Washington (Susan RICE, Colin POWELL Condoleaza RICE) et à l'ONU, à New York (Koffi ANNAN) , l'on a vu défiler les personnalités noires aux affaires, mais hélas, aucun d'eux ne se serait vraiment engagé ouvertement en faveur de notre pays face au Rwanda.
Et voilà, alors que l'avènement d'OBAMA comme premier président noir aux Etats-Unis constitue l'immense joie pour tous les Noirs du monde entier, mais pour nous Congolais avec ce plan COHEN, si nous continuons avec notre légèreté devenue presque légendaire à n'y pas faire front, cet événement d'OBAMA à la tête des Etats-Unis va devenir un véritable cauchemar au cas où OBAMA y donnait une suite favorable.
Et nous constatons que Susan RICE metteuse en musique de la politique pro-tutsis et anti-RDC de Madeleine ALBRIGHT est l'émissaire d'OBAMA à l'ONU.
Et si l'on ajoute que Madeleine ALBRIGHT est une anciennes de l'Université de Columbia (NY) comme Barack OBAMA.. et bien que ceci ne pouvant justifier cela éventuellement. ..Tout de même !
ET VOILA SARKOZY ... !
Dans la diaspora congolaise de l'Europe, l'on commence à prendre connaissances des déclarations de Nicolas SARKOZY qui semble aller dans le sens du plan COHEN.
Et l'on observe actuellement les obsessions du président français de se poser comme un des grands sinon le plus grand des Chefs d'Etat dans les affaires du monde et donc il faut croire qu'il n'hésiterait pas d'apposer son nom au côté de celui d'OBAMA au cas où ce dernier se laissant convaincre par Herman COHEN et tous ceux qui sont derrière ce dernier. Ce qui peut signifier qu'il y a vraiment péril en la demeure.
C'est un plan inacceptable, car c'est un plan de dépossession pure et simple de la RDC , de sa propriété naturelle en totalité.
Quand bien même l'on voulait faire un marché Commun, ce qui n'est a priori pas exclu, mais cela ne devrait pas se faire avec un couteau à la gorge de la RDC , malade. L'on ne fait pas les "mamours" avec un malade, il faudra d'abord attendre qu'il guérisse.
Chers compatriotes, les Congolais nous avons démontré que nous sommes attachés à notre pays et que toutes les intimidations faites de 6 000 000 de morts et malgré la corruption qui abîme nos élites politiques, nous n'avons jamais été ébranlés dans cette conviction.
Une chose est sûre, derrière le Ruanda s'activent de façon feutrée la recolonisation et la perte de la souveraineté de la RDC et comme corollaire l'entreprise de la paupérisation de ses habitants.
Fraternité, patriotisme et civisme
Albert KISUKIDI
Nambokiay7@aol.com
© Congo Vision
Sous l'impulsion des Etats-Unis, de la Grande Bretagne et de la France, le Congo de Patrice Lumumba et de Mzee Kabila risque de devenir une colonie Tutsi sous la présidence de Joseph Kabila! Le changement de la constitution Congolaise s'impose. Hutu, Tutsi et otu autres étrangers doivent, cas par cas, remplir des formulaires pour devenir Congolais si le réquerant de la nationalité Congolaise n'a pas commi des crimes contre l'humanité sur le sol Congolais. C'est ce qui se fait en France! En Grande Bretagne, l'Egyptien Muhamed Al Fayed, le Père de Dodi Fayed, l'amant de la princesse Diana qui est mort avec elle, est le riche propriétaire de la fameuse magazin Harrods de Londres. Il a vecu en Grande Bretagne pendant des décennies. On ne lui accorde pas la nationalité britannique.
Sarkozy «l'Américain» emboîte le pas à Herman Cohen et lance une strategie de droit de régard sur les affaires intérieures du Congo par Kigali et Kampala, et le droit de partage des richesses du Congo au profit des puissances anglo saxones et des regimes Tutsi du Rwanda et de l'Ouganda voire même placer un Tutsi à la tête du Congo. La guerre d'agression qui nous été imposée dépuis 1998 livre enfin sa finalité.
Les Juifs ne se contredisent pas qu'ils soient en France ou aux Etats-Unis et ils soutiennent les Tutsi. Citez-nous une seule guerre d'usure et de rapines qui se déroule dans n'importe quel coin du monde sans l'implications des Juifs?
Le Vénézuela et la Bolivie ont raison de chasser les ambassadeurs Israéliens acrédités chez eux à cause de l'holocauste que l'Etat Hebreux commet dans la Bande de Gaza contre les Palestiniens confinés tel dans un camp de concentration juive!
Pourquoi Sarkozy n'accorde-t-il donc pas l'indépendence à la Corse? En effet voici ce que Sarkozy envisage comme sortie de crise à l'est du Congo à la veille de sa visite en RDC:
La France met en avant trois axes principaux pour son nouvel effort diplomatique, qui doit avoir comme point d'orgue la tournée prévue en mars de M. Sarkozy en Afrique (RDC, Congo-Brazzaville, Niger). D'abord, lancer l'idée d'une coopération pacifique fondée sur des projets concrets, tels que l'exploitation en commun, par la RDC et le Rwanda, des ressources minières du Nord-Kivu, qui font l'objet de toutes les convoitises des protagonistes de la guerre.
Cette piste pourrait comporter la mise en place d'une société mixte. Cela permettrait au pouvoir congolais de récupérer des revenus aujourd'hui détournés par l'exportation illégale de minerais évacués vers l'océan Indien, via le Rwanda.
Deuxième axe : une initiative sur la question foncière, qui est au coeur des tensions intercommunautaires dans le Nord-Kivu en raison d'une longue histoire de déplacements de populations.
Troisième point : travailler sur les problèmes de statut pour les minorités au Congo, singulièrement celui de la représentation politique de la minorité tutsi au niveau local."Il faut trouver une nouvelle approche", a dit M. Sarkozy vendredi, "pour apporter aux pays de la région l'assurance que l'ensemble des questions sera réglé d'une façon globale". Décrivant le Rwanda comme un "pays à la démographie dynamique et à la superficie petite", et la RDC comme "un pays à la superficie immense" avec une "organisation étrange des richesses frontalières", M. Sarkozy a indiqué qu'il fallait mettre en place "un dialogue non seulement conjoncturel mais structurel". Il inclurait la question du "partage de l'espace et des richesses".
Les Congolais aveuglés qui ont vraiment avalé la propagande Tutsi sur le soit-disant génocide ne peuvent que défendre la stratégie de Sarkozy et de Herman Cohen. Tamba Kuma Pysol, un cadre du PRP (l'ancien parti de Laurent Kabila) constitue un exemple frappant:
Défendant l'arrivée de James Kabarebe à Kinshasa dernièrement, Tamba Kuma Pysol a écrit: «ce n'est pas chose facile, sur le plan diplomatique, de déboulonner un pays considéré victime d'actes atroces tels le génocide rwandais avec les responsabilités qui s'ensuivent. Que tout observateur s'inspire du soutien dont bénéficie d'Israël depuis la shoa (l'holocauste).»
Ah! C'est exactement ce que Kagame aime entendre! Comparer les massacres inter-ethnique de 1994 au Rwanda à la Shoa pour s'attirer la sympathie de la communauté internationale et justifier le pillages des richesses du Congo et le massacre de plus de 5 millions de Congolais!
Tamba Kuma Pysol se croit tellement vaincu qu'il met en jeu tout le travail que nous avons abattu pour démystifier, preuves à l'appui, le plus grand mensonge Tutsi du 20eme siècle!
Antoine Lokongo
lokongo@yahoo.com © Congo Vision
Sarkozy aux Congolais : « Partagez votre espace et vos richesses avec les Rwandais »
LE MONDE 17/01/2009
La France prépare une initiative de paix pour l'est de la République démocratique du Congo
La France, faiseur de paix dans le Nord-Kivu ? C'est l'ambition de Nicolas Sarkozy. Le président français a partiellement levé le voile, vendredi 16 janvier, lors d'un discours à l'Elysée à l'occasion des voeux annuels du corps diplomatique, sur la teneur des propositions que Paris prépare pour tenter de remédier à l'un des conflits les plus dramatiques en Afrique.
Confusion totale à la tête de la rébellion congolaise Au Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), les exactions contre les civils ont repris de plus belle après l'assaut lancé dans la région de Goma, en octobre 2008, par des rebelles que soutient le Rwanda, contre les forces gouvernementales.
L'Elysée, qui s'est opposé ces derniers mois à l'idée d'envoyer des troupes européennes d'interposition dans le Nord-Kivu, veut promouvoir une nouvelle approche qui traiterait des problèmes de fond au coeur du conflit depuis des années. Cette tentative, qui a déjà fait l'objet de consultations délicates avec le régime congolais, s'inscrit en outre dans le cadre de la volonté de Paris de normaliser sa relation avec le Rwanda. La France met en avant trois axes principaux pour son nouvel effort diplomatique, qui doit avoir comme point d'orgue la tournée prévue en mars de M. Sarkozy en Afrique (RDC, Congo-Brazzaville, Niger). D'abord, lancer l'idée d'une coopération pacifique fondée sur des projets concrets, tels que l'exploitation en commun, par la RDC et le Rwanda, des ressources minières du Nord-Kivu, qui font l'objet de toutes les convoitises des protagonistes de la guerre. Cette piste pourrait comporter la mise en place d'une société mixte. Cela permettrait au pouvoir congolais de récupérer des revenus aujourd'hui détournés par l'exportation illégale de minerais évacués vers l'océan Indien, via le Rwanda. Deuxième axe : une initiative sur la question foncière, qui est au coeur des tensions intercommunautaires dans le Nord-Kivu en raison d'une longue histoire de déplacements de populations. Troisième point : travailler sur les problèmes de statut pour les minorités au Congo, singulièrement celui de la représentation politique de la minorité tutsi au niveau local.
"Il faut trouver une nouvelle approche", a dit M. Sarkozy vendredi, "pour apporter aux pays de la région l'assurance que l'ensemble des questions sera réglé d'une façon globale".
Décrivant le Rwanda comme un "pays à la démographie dynamique et à la superficie petite", et la RDC comme "un pays à la superficie immense" avec une "organisation étrange des richesses frontalières" , M. Sarkozy a indiqué qu'il fallait mettre en place "un dialogue non seulement conjoncturel mais structurel". Il inclurait la question du "partage de l'espace et des richesses".
L'initiative française a été au centre d'un récent déplacement à Kinshasa du conseiller de M. Sarkozy pour l'Afrique, le diplomate Bruno Joubert. Le président congolais Joseph Kabila a marqué de "l'intérêt" pour ces propositions, indique-t-on de source française, mais aucun accord ne s'est encore dessiné. La difficulté de l'exercice expliquerait en partie le report, au mois de mars, du voyage de M. Sarkozy à Kinshasa, alors qu'il était, à l'origine, prévu pour la fin janvier.
L'approche française constitue une grande nouveauté, dans la mesure où la communauté internationale s'est jusqu'à présent essentiellement concentrée sur les déficiences de la force de l'ONU en RDC, la Monuc. La tournée de M. Sarkozy en Afrique ne comportera pas d'étape au Rwanda, pays qui a rompu ses relations diplomatiques avec la France. Mais Paris rappelle que Kigali ne pourrait que bénéficier d'une nouvelle attitude en direction de la RDC, alors que son implication dans le conflit du Nord-Kivu lui a déjà valu des coupures d'aides européennes. La Suède et les Pays-Bas ont suspendu leur assistance, et le Royaume-Uni envisage d'en faire autant.
Nicolas Sarkozy est conséquent avec les principes du capitalisme du désastre J.-P. Mbelu Ceux et celles d'entre nous qui ont eu l'opportunité de suivre l'émission « Mise au point » de la RTBF de ce dimanche 18 janvier 2009 savent que Leila Shahid, déléguée générale de l'Autorité palestinienne auprès de l'Union européenne a tiré une conclusion qui mérite d'être méditée par tous les pays en guerre. Parlant de la fin possible de la guerre entre Israël et la Palestine, elle a plus ou moins dit ceci: « Le problème, c'est l'Union européenne et la communauté internationale: elles sont incapables d'appliquer les résolutions prises à l'endroit d'Israël. » En tirant sa conclusion, cette dame politique a directement interpellé Louis Michel, commissaire européen à l'aide humanitaire (ex-Ministre des affaires étrangères belge) et Véronique de Keyser, députée européenne.
Une chose a retenu notre attention dans l'intervention de cette dame: sa connaissance de l'histoire de son pays et de celle du fonctionnement de la communauté (dite) internationale. Leila Shahid sait que l'occupation de la Palestine par Israël ne date pas du moment où le Hamas a commencé a tiré des roquettes sur Israël (acte qu'elle n'approuve pas). Elle est vieille de plus ou moins quarante ans.
Quand nous lisons certaines réactions de nos compatriotes à l'endroit des prises de position de Nicolas Sarkozy sur la guerre d'agression que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et les multinationales occidentales nous ont imposée à travers leurs supplétifs africains, nous nous posons la question de savoir si plusieurs d'entre nous maîtrisent le mode de fonctionnent de la communauté (dite internationale) et celui des « petites mains » du capital. Une certaine naïveté pousse certains d'entre nous à croire qu'il arrivera un jour aux amis de Bolloré et d'autres Georges Arthur Forest de dire aux Congolais: « Vous avez beaucoup souffert. Nous avons pitié de vous. Nous allons tout faire pour que l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi ainsi que leurs complices travaillant dans les institutions de votre pays aient pitié de vous et vous permettent de jouir des richesses de votre pays. » Cette naïveté mêlée à l'ignorance de l'usage que le capitalisme contemporain fait de la guerre et des désastres qu'elle provoque sont, entre les mains de plusieurs de nos compatriotes, des armes de destructions massives. La guerre étant la continuation de la politique occidentale avec des armes, il est important que nous puissions régulièrement revenir sur les enjeux réels de la guerre que nous connaissons depuis plus d'une décennies pour inventer des solutions efficaces.
La semaine dernière, à travers les propos de Nicolas Sarkozy, lors de sa présentation des voeux aux corps diplomatiques, l'un des enjeux de la guerre abusivement qualifiée d'ethnique a été dévoilé sans que le président français touche le fond du problème.
Nicolas Sarkozy pose à moitié le vrai problème
Quand Nicolas Sarkozy parle d'un Rwanda surpeuplé et sans ressources, il dit vrai. Quand il parle d'un Congo riche et sous-peuplé, il dit vrai. L'allusion au partage de notre espace vital avec le Rwanda n'est pas une invention de Nicolas Sarkozy. L'Accord de Lemera signé entre l'AFDL et le FPR/APR tournait autour de ceci: permettre au Rwanda de pénétrer à l'intérieur de nos terres sur une distance de 300 km. L'exploitation commune des ressources naturelles a été le leitmotiv de la guerre d'agression que le Rwanda et l'Ouganda nous ont imposée avec la complicité de nos filles et fils. Mais à la place d'une exploitation commune, ils ont créé des réseaux de prédation de façon que la vente de nos matières premières profite aux classes de « nouveaux prédateurs » au détriment de nos populations. Et ces « nouveaux prédateurs » sont, pour la plupart, des supplétifs du capitalisme du désastre.
Néanmoins, sa limiter à la question de l'exiguïté de l'espace rwandais pour justifier l'ouverture de l'espace congolais à nos voisins est un mensonge. Avant la guerre de 1996, les échanges entre nos deux pays étaient intenses. Mais, comme les U.S.A. Voulaient à tout prix disposer de la région des Grands Lacs en la débarrassant de toute influence francophone, il fallait que la Belgique et la France déguerpissent. Après Clinton et Bush, impliqués dans ce projet d'occupation avec l'aide de Blair, conseiller particulier du criminel Paul Kagame, la France tient à ne pas disparaître de cette région. Elle est prête à le faire à n'importe quel prix. En influençant sa justice interne, en sacrifiant la justice internationale et le respect des droits humains.
Donc, l'appel de pied de Nicolas Sarkozy à Paul Kagame est à situer dans le contexte de cette géopolitique. Obama ayant opté pour la multipolarité , il ne serait pas gêner de cohabiter dans la région des Grands Lacs avec les deux ex-membres de « la Troïka ». Voilà ce que Monsieur Sarkozy ne dit pas. Les richesses du Congo ne font pas baver les seuls réseaux de prédation rwandais, burundais, ougandais et congolais. Non. Tous « les cosmocrates » et « leurs petites mains » tremblent de tout leur être à l'idée de participer au dépeçage du Congo et d'avoir le gros morceau.
La crise financière créée de toute pièce par « les maîtres du monde » dans le but d'affaiblir les pays émergents et de piller les Etats affaiblis participe de ce grand plan de prédation auquel sont associés les médias dominants.
Sarkozy pouvait-il parler autrement? Sarkozy pouvait-il parler autrement? Non. Il fait son boulot. Il est à compter parmi « les petites mains » du capitalisme du désastre. Celui-ci prospère là où les tsunami, les guerres, les maladies et les génocides sèment la mort. Au même moment qu'au Nord il permet aux hommes politiques de reprendre du poil de la bête en promettant à leurs électeurs monts et merveilles, en trouvant des marchés pour les entreprises dont le personnel est au chômage, au Sud, ce qu'il livre à la prédation, il en rend les miettes aux populations martyrisées sous forme d'aide humanitaire ou d'aide au développement. Et comme cette aide passe par ses supplétifs du Sud, ils puisent dedans pour faire bombance; construire des châteaux, épouser les femmes et boire du champagne et faire la fête.
Violés imaginairement, extravertis jusques dans la moelle épinière, les bénéficiaires de l'aide humanitaire et des miettes de l'aide au développement déifient « les petites mains » du capitalisme et croient en elles comme en des artisans indispensables de leur bonheur. (Ceci est aussi lisible dans une certaine orientation de la religion chez nous. Dieu sait tout et peut tout. Le croyant ou la croyante ne sait rien et ne peut rien. Aide-toi et le Ciel t'aidera a cédé la place à crie vers le Ciel, ne fait rien et le bonheur te sera offert sur un plateau doré.)
Au lieu de nous en apprendre aux seules « petites mains » du capitalisme du désastre, rendons-nous à l'évidence qu'il y a un travail à faire sur nous-mêmes; travail sans lequel nos cris d'indignation sur Internet resteront lettres mortes: nous devons majoritairement nous guérir de l'extraversion née du viol de l'imaginaire.
Pourquoi les propositions de sortie de la guerre dans la région des Grands Lacs devraient-elles nous faire peur? N'est-ce pas parce que nous sommes plus ou moins convaincus qu'elles risquent d'être mises en applications par ses supplétifs de Kinshasa, courant derrière leur reconnaissance par « les grandes puissances », dont la France ? Kadhafi a rejeté la proposition d'une certain Union de la Méditerranée sans renoncer à son amitié avec Nicolas Sarkozy. Se sentant comptable devant son peuple et le monde arabe, il a eu « peur » qu'ils ne lapident en acceptant un marché de dupes.
Voyons-nous Hugo Chavez ou Evo Morales ou Rafael Correa avaliser les propositions de ceux qu'ils estiment être au service d'un capitalisme ayant montré ses limites?
Oui. Sarkozy a parlé. Il n'est pas au pouvoir au Congo. Si les Congolais et « leurs amis étrangers » au pouvoir à Kinshasa mettent en application des propositions compromettantes pour nos populations et notre auto-détermination, ils devront en assumer les conséquences.
Il est bon que nous puissions crier notre indignation face à des prises de positions injustes à l'endroit de notre peuple. Il est mieux que nous puissions conjuguer ensemble cris d'indignation, réflexions approfondies sur le mode de fonctionnement du capitalisme du désastre, actions (de lobbying) concertées pour un autre Congo et résistance permanente contre les coups tordus orchestrés par les supplétifs du désordre mondial chez nous. Accepter de travailler à cette conjugaison sur le temps au prix de certains sacrifices dans des réseaux immortels pourrait permettre de mettre sur pied un Etat digne de ce nom au Congo. Vociférer à la radio et sur Internet est insuffisant.
J.-P. Mbelu
Monsieur J.-P Mbelu,

Je reçois souvent vos écrits, ce sont généralement en général des sujets qui suscitent une réflexion objective. Il arrive également que j'ai à leur propos des opinions qui sont miennes, mais globalement vos thèmes rejoignent ce que d'aucuns auscultent et discutent dans le dossier de la RDC malade. Seulement, je pense qu'il serait prudent pour nous de parler de notre pays avec un réflexe de prudence calculée. Tout ce que nous pouvons et disons peut-être juste, mais si le style et la rédaction faite pour ce faire nous projette l'échec et le mépris de nous-même par nous-nous même, nous ne seront pas suffisamment bien outiléé ni bien amplement bien à l'aise pour nous défendre.
C'est l'impression que j'ai de votre article sous ma communication. Le titre de votre texte " Nicolas Sarkozy est conséquent avec les principes du capitalisme du désastre", n'est pas, à mon sens celui qui aurait dû être là quoi que vous disiez la vérité. En effet, la formule et le ton employé pour réagir contre les desseins de Nicolas Sarkozy sur la RDC ne rend pas service aux Congolais. Vous lui donnez raison, car vous dites bien qu'il est conséquent avec lui-même. D'emblée, les Congolais sont disqualifiés, à Paris, au Quai-d'Orsay, on pourra dire que certaines élites congolaises nous comprennent.
Il me sembleque votre rôle n'est pas d'édifier les Congolais dans le sens qui va avec une logique qui enlève à votre collectivité nationale ses richesses et ses droits. Dans la lutte des Noirs américains pour les "Droits civiques", ceux-ci n'ont jamais dit que nous sommes pauvres et laissé pour compte à cause de notre ancienne condition des captifs, ils réagissent et rappellent depuis deux siècles qu'ils sont des citoyens américains. En disant aux Congolais que Nicolas Sarkozy est conséquent avec la les principes du capitalisme vous ne leur dites rien qui aiguisent leurs disposition à refuser par la résistance ce que le diktat de l'Occident leur impose.
Dans un bureau politique de Paris ou de Bruxelles, lorsque les prédateurs vont commencer à chercher les moyens pour lobotomiser les Congolais, ces spécialistes de la manupulation mentale, idéologique et culturelle pourrait se servir, avec le concours des sciences psychologiques des idées comme celles que vous exprimez. Il est connu depuis des temps anciens que l'on ne peut dominer quelqu'un qu'avec l'orientation de sa disposition psychologique, voire juridique. Je m'objecte, au sens d'une discussion avec un intellectuel que vous êtes des ces phrases :
- Une certaine naïveté pousse certains d'entre nous à croire qu'il arrivera un jour aux amis de Bolloré et d'autres Georges Arthur Forest de dire aux Congolais: « Vous avez beaucoup souffert. Nous avons pitié de vous. Nous allons tout faire pour que l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi ainsi que leurs complices travaillant dans les institutions de votre pays aient pitié de vous et vous permettent de jouir des richesses de votre pays. »;
- L'allusion au partage de notre espace vital avec le Rwanda n'est pas une invention de Nicolas Sarkozy. L'Accord de Lemera signé entre l'AFDL et le FPR/APR tournait autour de ceci: permettre au Rwanda de pénétrer à l'intérieur de nos terres sur une distance de 300 km. L'exploitation commune des ressources naturelles a été le leitmotiv de la guerre d'agression que le Rwanda et l'Ouganda nous ont imposée avec la complicité de nos filles et fils. Mais à la place d'une exploitation commune, ils ont créé des réseaux de prédation de façon que la vente de nos matières premières profite aux classes de « nouveaux prédateurs » au détriment de nos populations;
- Oui. Sarkozy a parlé. Il n'est pas au pouvoir au Congo. Si les Congolais et « leurs amis étrangers » au pouvoir à Kinshasa mettent en application des propositions compromettantes pour nos populations et notre auto-détermination, ils devront en assumer les conséquences. Il est bon que nous puissions crier notre indignation face à des prises de positions injustes à l'endroit de notre peuple.
Ce que vous est juste, mais les idées principales de votre font passer ceux qui nous exploitent comme des génies qui réflechisssent superbement bien et qui se placent en situation de leadership par rapport aux nôtres. Voici les exemples de cette tonalité :
- Une certaine naïveté pousse certains d'entre nous à croire qu'il arrivera un jour ... ;
- L'allusion au partage de notre espace vital avec le Rwanda n'est pas une invention de Nicolas Sarkozy ... ;
- Sarkozy a parlé. Il n'est pas au pouvoir au Congo. Si les Congolais ...
Que devrais-je vous dire ? Logiquement vous paraissez avoir raison, car la réflexion vaut dans ses analyses, mais seulement ce style est un genre parlant à l'avantage de celui qui vole et brime les Congolais. Dans une discussion à contradiction multiples, les pays qui prédate la RDC, par leurs élites peuvent dire que les Congolais sont imbéciles, ces arguments ne sont pas les nôtres, mais de l'un de leurs meilleurs penseurs. En 1914 et 1918, les Français et les Britanniques avaient donné une partie du Congo aux Allemands pour s'acheter la paix à bas prix au détriment de la Belgique, peu avant la Deuxième Guerre Mondiale, ces deux pays ont répété la même décision, en 1937, ils ont donné la province de l'Équateur à l'Allemagne nazie. Vous pouvez consultez les pages d'histoire et vous verrez que ce que je vous dis est vrai.
Or, en 1914-1918 et 1940 et 1945, il n'y avait pas à cette époque ces Congolais collaborateurs. En clair, je ne pense pas que Sarkozy pense comme vous pensez en affirmant qu'il raisonne d'après la logique des principes du capitalisme. Sarkozy essaie de laver la France dans l'âme de Paul Kagamé qui accuse la France d'avoir commis ce que Kigali lui reproche. Car, quand bien même il serait question d'exploiter conjointement nos minerais avec les Rwandais, ce ne sont pas les Rwandais qui gagneraient, mais les Français, les Américains et l'Union Européenne sans opublier les Belges. C'est tout. Sarkozy pense également à son avenir personnel, car après son mandat, il doit être certain qu'il s'est fait des amis en Afrique est est en position de pouvoir continuer à ne pas chômer. L'exemple probant là-dessus, c'est Tony Blaie qui est maintenant le "Nègre de Paul Kagamé", çca pai de soutenir la pègre.
Très sincérement, avec le talent que vous avez, le rôle qui vous incombe c'est de dire la mêm chose, mais avec une jurisprudence portée par l'armure de la réfutation. Quand nous informons tous ceux qui nous lisent que nous sommes des naïfs et des fossoyeurs de notre propre destin, nous perdons. La France n'est pas encore prête à accepter les conditions que nous propose Sarkozy. La déstabilisation de la Côte-d'Ivoire vient du fait que le Président Gbagbo voualait aligner son pays dans une voie d'une coopération qui n'est pas contrôlé par la France, c'est la même chose avec Lissouba à Brazzaville, c'est cela qui explique le retour de Sassou N'gouesso au pouvoir. De l'exil à la chefferie sans autres formes de procès.
Quand la France, au Congo-Brazzaville et en Côte-d'Ivoire, ne veut pas, en Afrique, partager ses aires d'influence avec les États-Unis, pourquoi les Congolais accepteraient- ils cela. Il est donc prudent de ne pas évoquer pour l'intérêt du prédateur sa logique. Je pense que c'est cela qui doit guider notre action dans la lutte pour la restauration du Congo dans la voie de son futur destin et dans celle de la prospérité de son peuple. Ce que Sakozy dit, même si c'est dans la logique des principes du capitalisme, son pays ne voudra pas collaborer avec les "Talibans" qui ont massacré dix paracommandos français en Afghanistan. D'ailleurs quel Français acceptera cela même si c'est pour cesser d'attaquer les convois français sur le terrain de la guerre.
Le Rwanda de Paul Kagamé, je dis bien Paul Kagamé, ne peut pas espérer quoi que ce soit de notre part, tout le bain de sang qui comptabilise la catastrophe de plus de six millions des Congolais est son oeuvre. Il nous faut, au contraire, obliger, Paris, Washington, l'UE, l'ONU à faire acte de réparation en commençant par la contrition. La possibilité est là, mais c'est à nous de parler à l'unisson en évitant de nous critiquer sur la place publique. Jamais les Belges, les Français et les Américains ne se critiquent dans les matières qui servent leur industrie et leur économie. Vous l'avez dit vous même, Forrest ne fera jamais rien pour nous en matière de droit et de compassion. C'est la la loi de la jungle qu'il tentera d'appliquer contre nous et la RDC.
Cela dit, j'ose croire que j'ai essayé de vous donner mon point de vue sur la question sarkozienne et la RDC. Vos messages me parviennent, je me suis dit qu'il fallait que je vous donne mon point de vue. De toutes les façons, ce n'est pas à notre avantage d'afficher pour l'intérêt de notre adversaire les faiblesses de notre caractère dans ses moindres contours si cela est vrai. Nous avons des associations internes et des clubs des Congolais aus sein desquels nous pouvons nous interloquer.
Vous avez, Monsieur Mbelu un rôle de combat, fut-il par la plume, l'encrier et l'oraison. pour l'instant, prenez le rôle des Grands penseurs de l'humanité qui ont conservé le vocabulaire de l'offensive contre l'adversité et gardé les reproches sensibles pour le cercle de la collectivité. Comme quoi, je dis autrement, "Les linges sales se lavent en famille". La guerre en RDC est d'origine "Franco-Américaine" , c'est cela la vérité et ces deux pays n'ont jamais condamné le Rwanda et l'Ouganda pour crime contre l'humanité aux Nations-Unies. L'u des deux brandit toujours le droit de veto, les États-Unis, ce pays que nous avons servi comme des amas de chairs destiné à fabriquer leur prospérité. C'est cruel quand on pense que les femmes qui meurent au Kivu avec les armes données par l'Amérique au Rwanda, ont eu pour Grand'maman ces femmes qui ont prs soins des GI, l'ancienne appelation des Marines, en 1940 et 1945 ! ...
Je n'oublie pas non plus que c'est un Président américain qui déclenché la guerre en RDC, Bill Clinton. Qui peut le faire juger. Ce ne sont pas les principes du capitalisme, le désordre au Congo, c'est l'Occident qui se sert et Sarkozy veut faire partie de la guilde de ces bénéficiaires maintenant qu'il est Président. Tony Blair n'aura plus jamais des problèmes financiers, il se sert aux amphores de la RDC par le Rwanda en se faisant petit devant Paul Kagamé. C'est une hérésie que n'aurait jamais pu commettre Winston Churchill, je suis sûr, il était très noble. Dans "Triomphe et Tragédie". C'est clair que Premier ministre ne ferai jamais le garçon de course pour un tueur, fut-il des Congolais ou d'Européens.
Djamba Yohé,
Gaston-Marie F.
Le Congolais de l'Atlantique Nord,
ottawa, le 18 janvier 2009,
Canada.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le 16 janvier dernier, lors d'un discours à l'Elysée à l'occasion des vœux annuels du corps diplomatique, le président de la République française, M. Nicolas Sarkozy, a évoqué la teneur des propositions que Paris prépare pour tenter de remédier à l'un des conflits les plus dramatiques en Afrique qui se déroule dans le Nord-Kivu.
Union du Congo se félicite de la volonté de la France de promouvoir « une nouvelle approche qui traiterait des problèmes de fond au cœur du conflit depuis des années » dans l'Est de la République Démocratique du Congo. Mais il ne faut pas que les Congolais soient de nouveau victimes des tentatives de normalisation des relations entre la France et le Rwanda. En effet, Union du Congo rappelle que l'opération Turquoise, mise en place en 1994 et dirigée par la France pour sauver des milliers de vies rwandaises, est l'une des causes à l'origine des guerres en République Démocratique du Congo.
D'une part, Union du Congo fait remarquer que, en préconisant l'exploitation en commun par la République Démocratique du Congo et le Rwanda, des ressources minières du Nord-Kivu - reprenant ainsi les propositions que M. Herman Cohen compte rendre à M. Barak Obama en vue d'un marché économique dans la région des Grands Lacs -, la France semble ignorer cyniquement la souveraineté de la République Démocratique du Congo. La France aurait-elle accepté, pour mettre un terme à la guerre entre 1940 et 1945, de partager quelques-unes de ses prérogatives avec l'occupant allemand ?
D'autre part, Union du Congo refuse catégoriquement l'intégration économique du Kivu au Rwanda - l'intégrité territoriale de la République Démocratique du congé n'est nullement négociable. Union du Congo refuse donc que la République Démocratique du Congo soit transformée en libre-service minier au profit des intérêts anglo-saxons, ni en terre de repeuplement au profit du Rwanda, du Burundi et de l'Ouganda.
Fait à Paris, le 17 janvier 2009
Le Bureau d'Union du Congo
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http://unionducongo.blogspot.com/
N° de dossier préfecture de Paris : 00189343 P - N° d'ordre : 08/4523
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