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Emergence de l'Economie Numérique en RDC. Analyse et Perspective

Le Commerce Electronique : Interface communicationnel pour l'émergence de l'Economie numérique en Afrique

La problématique du renforcement des capacités des économies africaines dans l'économie internationale sous-tend de la part de ces dernières une appropriation et une maîtrise d'outils, s'appuyant sur des procédés ayant recours aux technologies nouvelles. Depuis le boom des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication à l'aube des années 90, le commerce électronique a connu un essor considérable à tel point qu'elle est aujourd'hui devenue une pièce maîtresse dans la globalisation et l'interactions des échanges économiques à travers le monde, créneau majeur du concept de la mondialisation.

Des entreprises et des sociétés se sont insérées dans cette logique de cyber marché numérique qui rend la circulation des capitaux et la mobilités des fonds, très aisée et sécurisée ; rejoignant  le concept du petit village planétaire, où chacun est libre d'acheter et de vendre des produits, biens et services, sans aucune restrictions territoriale ou continentales, douanières ou autres, associant l'instantanéité des échanges ainsi que la garantie des transactions, et ce sans se mouvoir.

Déjà les pays avancés usent de ce  système, dans les grandes transactions internationales, dans les banques, les places boursières internationales, où Etats, Entreprises, PME et individus se retrouvent pour échanger.

En Afrique cependant, le taux d'accès de la grande majorités des populations aux nouvelles technologies de l'information et de la communication étant faible, cette opportunité n'est pas rendu possible pour la grande masse, mais reste néanmoins à la portée des Entreprises africaines.
L'illustration des progrès accomplis par l'Afrique du Sud en matière de développement de cette « nouvelle économie numérique », justifie amplement le fait que cette dernière soit l'un des rares pays africains à avoir non seulement développé ce système, mais aussi un pays dont les échanges  avec le reste du monde sont de loin supérieurs à celle des autres pays africains encore profondément affecté du point de vue structurel par la fracture numérique.

Le commerce électronique constitue pour les économies africaines une réelle opportunité pour une qu'elles puissent non seulement bénéficier d'une mobilité des ressources beaucoup plus efficaces à l'intérieur du continent en termes d'échanges avec d'autres pays, mais aussi constitue une dynamisation de leur compétitivité de par l'interaction qui se créent au contact avec le reste du monde qui crée un environnement économique emprunt de perfection, de fiabilité et de sérieux dans la prestation des services.

C'est donc là, une alternative à l'apport psychologique à la fois énorme pour le renforcement du dynamisme des économies africaines, mais aussi du point économique, la plus value engendrée génèrent des richesses et accroissent  la technicité et la structuration des économies du continent noir.

Les grandes places boursières ne se sont pas crées par la volonté des Etats, mais plutôt par l'importances des échanges qui ont poussés les acteurs à se coaliser et à former un tout économique pour le développement de leur activités. Aussi une telle expérience rendrait aujourd'hui l'Afrique plus apte à juguler de manière significatives les aléas de la mondialisation sauvages, dictées par une concurrences sans merci que se livrent les grandes multinationales.

Le ton avait même été donné lors de la conférence ministérielle de la francophonie tenue à Rabat en septembre 2003 par laquelle il a été souligné l'importance fondamentale d'ouvrer à la réduction de la pauvreté par des politiques volontaristes et globales de développement économique et social. Même si cette dernière attachait une importance poussée sur la télématique, il aurait été  préférable également de placer l'économie numérique au premier plan de ces concertations baptisée « Nouvelle initiative africaine ».

De ce fait, du point de vue législatif, une concertation au niveau des pays de l'Union Africaine s'avère être d'une impérieuse nécessité pour jeter les jalons et les supports législatifs afin de garantir l'immuabilité d'un système ainsi crée au  niveau africain, son indépendance, ainsi que son indépendance vis-à-vis des institutions politiques, afin de garantir sa pérennité.

Pensez vous que notre Pays la République Démocratique du Congo remplit les critères sécuritaires et législatifs suffisants pour adhérer à une telle démarche. Beaucoup d'observateurs croient en effet que le minimum de ces conditions existent et peuvent permettre à la Nation Congolaise de pouvoir se placer dans l'Orbite des Nations qui prennent une part active à l'économie de la Planète.

Quoiqu'il est à se demander pourquoi les décideurs actuels, que ce soit tant au niveau des instances commises qui à la recherche Scientifique, ou au Commerce Extérieure n'ait jamais songé à cette perspectives. L'on est sérieusement en droit de se demander si nos autorités ne font pas plutôt preuve d'un attentisme passif de l'évolution de notre planète, ne prenant des décisions dictées par les humeurs et les vents de pensée se prêtant à des situations données.

Le secteur tertiaire est une branche de l'économie nationale dans laquelle l'Etat Congolais Producteur n'a pas pensé à trop investir (exception faite de cas tel que l'ONATRA, SNCC, etc), la politique étatique en matière de financement budgétaire par les entreprises du Portefeuille n'a jamais planché sur les Innovations que nous apporte les Technologies Nouvelles pour un développement efficient du Congo. Comment s'étonner que une structure boursière n'existe pas dans notre pays, alors même que l'Etat lui-même ne dispose pas d'un accès unique aux services de connexion à internet. L'Etat laisse cette initiative aux privées, qui à leur tour baffoue la Législation dans l'application de leur offre de connectivité pour un résultat sur terrain médiocre.
Je pense que le rôle que se devrait de jouer le Ministère su Commerce Extérieur est de créer une structure economico-financière dynamique en synergie avec le Ministère de l'Economie et des Finances, la Banque Nationale et les Opérateurs économiques, afin de pouvoir enfin constituer une zone d'échange franche de libre circulation à la fois des biens, mais encore et surtout des capitaux.

Avec une législation adaptée qui permettrait de pouvoir palier aux différentes tracasseries actuelles dans la circulation des biens et services dans lequel les services de l'administration publique se sont distinguées par des tracasseries d'un tout autre style qui décourage l'initiative privée et l'entreprenariat dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage, et ce de la part des congolais nationaux et membres de la diaspora qui ne comprennent pas que leur gouvernement ne leur garantie nullement les conditions adéquates de sécurités dont ils ont besoin pour la fructification de leur capitaux.

Tresor Dieudonné KALONJI BILOLO
tresorkalonji@yahoo.fr

 
 
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